L'ensemble des hypothèses sont sur la table et les choses sont dites.
Alors, oui, si nous révisons la croissance, le déficit sera plus élevé. Mais ce sera un déficit conjoncturel, dû à la crise, à la situation extraordinaire que nous connaissons, et nous n'abandonnons en aucun cas l'objectif de réduction du déficit structurel de la sécurité sociale.
Dans ce contexte, notre action consiste à poursuivre le redressement de la sécurité sociale sans pénaliser les ménages, en limitant les prélèvements nouveaux sur les entreprises. Aucune mesure – Roselyne Bachelot l'a encore rappelé ce matin – ne pèsera sur le pouvoir d'achat des ménages. Au contraire, nous tiendrons nos engagements en faveur des retraités les plus modestes. Et ce n'est pas non plus en période de crise que nous devons remettre en cause, bien évidemment, les exonérations de cotisations qui soutiennent l'emploi.