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Intervention de Jérôme Chartier

Réunion du 28 octobre 2008 à 15h00
Projet de loi de finances pour 2009 — Explications de vote

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Chartier :

Vous noterez, monsieur le président, que j'ai été interrompu avant même de pouvoir m'exprimer : cela montre à quel point les socialistes sont mal à l'aise lorsque l'on parle de sincérité. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP.)

Le présent texte est sincère, disais-je, car dès le mois de juillet, alors que d'autres hypothèses de croissance étaient avancées, le Premier ministre, la ministre de l'économie et des finances et le ministre du budget et des comptes publics avaient annoncé que le budget pour 2009 serait bâti autour d'une hypothèse de 1 %. Et dès le début de l'examen du texte, Christine Lagarde et Éric Woerth ont déclaré à la tribune de notre assemblée que, compte tenu de la crise économique et financière, les prévisions de croissance seraient différentes de celles que l'on attendait.

Toutefois, l'objectif de maîtrise des dépenses, à savoir le principe d'une croissance « zéro volume », sera maintenu. La seule croissance autorisée pour le budget de 2009 se fonde sur l'hypothèse d'une inflation à 2 %, ce qui correspond à 7 milliards d'euros, pas plus.

Autre preuve de la sincérité de ce PLF et de la détermination du Gouvernement : si les circonstances l'exigent et que les recettes diminuent, peut-être y aura-t-il plus de déficit, mais les Français n'en seront pas de leur poche, ils ne seront pas la variable d'ajustement du présent budget. (Exclamations sur les bancs du groupe GDR.) Voilà donc un budget sincère, et qui sait s'adapter à la situation. Je m'explique.

Mes chers collègues, l'heure n'est pas à la réduction subite des dépenses de l'État : elles sont déjà contraintes et il ne serait pas bon de les contraindre à nouveau brutalement.

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