Monsieur Le Guen, vous savez très bien que le déficit de l'hôpital public n'est pas une fatalité. Vous le démontrez d'ailleurs à la tête du conseil d'administration de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris. Le déficit, cette année, sera de l'épaisseur du trait sur un budget de 6,8 milliards d'euros.
Dans le PLFSS que nous allons présenter avec Éric Woerth et Xavier Bertrand dans quelques instants, nous donnons à l'hôpital public les moyens de sa modernisation. (Murmures sur les bancs des groupes SRC et GDR.) On peut mieux gérer pour mieux soigner, et nous allons le faire de trois façons.
Nous assurons à l'hôpital public et à l'ensemble du secteur hospitalier des crédits en progression de 3,1 %, soit beaucoup plus que la croissance nationale. Nous consentons donc un effort important pour le financement des hôpitaux.