Madame la secrétaire d'État chargée des affaires étrangères et des droits de l'homme, samedi dernier, alors que la crise financière était au coeur de l'actualité internationale, s'est tenu le sommet Asie-Europe. La nombreuse participation des dirigeants européens et asiatiques a fait de cette rencontre la plus importante jamais organisée. Elle s'est achevée sur un large consensus quant aux moyens de traiter la crise financière mondiale.
Les dirigeants européens et asiatiques se sont engagés, dans leurs déclarations, à entreprendre une réforme efficace et complète des systèmes monétaires et financiers internationaux. Après deux jours de dialogue à Pékin, ils se sont dits prêts à présenter ces positions lors de la réunion du G 20 prévue pour la mi-novembre à Washington.
Les dirigeants ont appelé à une plus grande régulation de l'économie mondiale et à une plus forte implication du Fonds monétaire international dans l'assistance aux pays affectés par la crise du système financier.
Madame la secrétaire d'État, à l'heure où les dirigeants européens se doivent de redonner confiance aux acteurs économiques, pouvez-vous nous détailler les mesures prises à l'issue de ce forum et nous éclaircir sur les conditions d'organisation du G 20 aux États-Unis ? (Applaudissements sur quelques bancs du groupe UMP.)