Notre pays est entré en récession. La situation exige des réponses nouvelles, telles que l'abandon définitif de la privatisation de La Poste, la création d'un pôle financier public avec la Caisse des dépôts et consignation et la Banque postale, une autre utilisation de la trentaine de milliards d'euros d'exonérations de cotisations sociales au service de l'emploi, des salaires, des retraites, des minima sociaux, la suppression des niches fiscales.
Monsieur le Premier ministre, par-delà les mots allez-vous passer aux actes et vous ranger à l'exigence que le travail doit être mieux rémunéré que le capital ? (Applaudissements sur les bancs du groupe GDR et sur quelques bancs du groupe SRC.)