Vous avez eu raison, monsieur Jardé, d'aborder ce sujet : c'est l'une des préoccupations majeures de nos concitoyens, car la part de leur budget consacrée à l'énergie est importante. Vous avez rappelé que le prix du baril de pétrole a été divisé par deux. Et vous voulez connaître la répercussion de cette baisse à la pompe pour l'essence, pour le fioul et le gaz.
Depuis début juillet, le cours du fioul à Rotterdam a diminué de 24 centimes d'euros par litre, alors que le prix à la pompe baissait, durant la même période, de vingt-sept centimes d'euros par litre. Il convient donc de souligner la bonne nouvelle de cette répercussion dans un environnement économique difficile.
S'agissant de l'essence, le prix du baril a baissé de 50 %. Il est vrai que la totalité de la baisse n'a pas été répercutée.