Monsieur le secrétaire d'État chargé de l'industrie et de la consommation, les Français se posent beaucoup de questions sur leur pouvoir d'achat, eu égard à la baisse du prix de l'énergie, et plus particulièrement à celle du prix du pétrole.
Lorsque le prix du baril augmente, le prix de l'essence augmente : c'est pratiquement mathématique. Lorsque le prix du baril diminue – c'est le cas actuellement, puisque nous sommes passés de 140 dollars à 60 dollars –, le prix de l'essence diminue. Mais nous avons l'impression que c'est dans une moindre mesure et à un rythme inférieur. À l'entrée de l'hiver, la question du prix du fioul se pose tout particulièrement.
On nous a toujours dit que les prix de l'essence, du gaz et du baril étaient liés. Le prix du baril diminue, celui de l'essence aussi. Le prix du gaz, qui avait augmenté au mois d'août, baissera-t-il également ? Certes, il y a les taxes. Monsieur le secrétaire d'État, pouvez-vous nous indiquer le rythme des baisses de coût des différentes énergies, qui ont une influence directe sur le pouvoir d'achat des Français ? (Applaudissements sur les bancs du groupe NC.)