En évoquant, à juste titre, l'intervention du Président de la République à Épinal, vous avez relevé ce mot magnifique : responsabilité. Je tiens à vous dire juste une chose à ce sujet : ce mot responsabilité nous engage tous, sur tous les bancs. Chacun a la sienne, sans nul doute. La vôtre est de vous opposer – vous faites du mieux que vous pouvez, en faisant un bel effort oratoire –, la nôtre est de mettre en oeuvre une politique pour laquelle les Français nous ont tracé une feuille de route. (Exclamations sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche et sur divers bancs du groupe de la Gauche démocrate et républicaine.) Parmi les engagements que nous avons pris devant eux, en toute transparence et en toute connaissance de cause, il y a ces dispositions sur les droits de succession, dans les pourcentages et dans les termes que nous leur avons annoncés. Ils les connaissaient donc parfaitement et ils ont souhaité l'adoption de ces mesures en portant Nicolas Sarkozy à la présidence de la République et en lui donnant la majorité dont il a besoin à l'Assemblée nationale pour mettre en oeuvre ses réformes.
Monsieur Montebourg, les heures passent et c'est un bonheur de débattre avec vous de toutes ces questions essentielles pour l'avenir de la France. Toutefois je souhaite simplement rappeler que sur ce sujet notre détermination est totale, parce qu'il est de notre responsabilité de mettre en oeuvre les réformes sur lesquelles les Français attendent des résultats. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)