Vous avez laissé chacun s'exprimer, notamment M. Le Bouillonnec qui a pris la parole à plusieurs reprises pour donner son point de vue de manière approfondie et, je dois même dire, de manière intéressante.
Cependant, je ne peux rejoindre le propos de M. Idiart. C'est un ancien parlementaire qui connaît parfaitement la procédure. Il a depuis longtemps l'habitude d'entendre ce type de réponses, dans le cadre des débats en commission des finances ou des séances publiques, de la part du rapporteur général comme du ministre concerné. Cela ne l'a jamais choqué jusqu'à présent. Pourquoi s'en offusque-t-il subitement ?
J'estime pour ma part que lorsque les amendements le nécessitent, il est légitime de laisser du temps au débat, au sein de notre assemblée, comme vous le faites, monsieur le président. Mais lorsqu'il s'agit d'amendements de procédure ou de position, il est inutile que nous y consacrions trop de temps.
Monsieur le président, vous présidez remarquablement, je tenais à vous en remercier, tout en saluant le travail et la précision des réponses du rapporteur général et de Mme la ministre.