Interventions en hémicycle de Henri Emmanuelli

Je rêve !

M. Brown appréciera !

C'est tout ce que vous trouvez d'intéressant à dire !

Quand vous verrez ce que font les autres, vous aurez l'air malin !

Quel est donc cet exercice stupide auquel vous venez de vous livrer ? (Protestations sur les bancs du groupe UMP.)

Il n'y a pas qu'eux !

Vous savez bien qu'il y a plus de pauvres que de riches !

Puisqu'il n'y a pas eu d'effets, comment les avez-vous vus au début du second semestre ?

Ça, pour agréger, il a agrégé !

Bref, tout va bien !

Vous allez être surpris !

Et les clients ?

J'avais cinq fois moins de déficit que lui ! Et vous disiez que c'était une catastrophe !

Vous êtes à 14 milliards !

Mais oui ! Et les chars russes sont arrivés sur les Champs Élysées !

Vous êtes un menteur !

Monsieur Carrez, puis-je vous interrompre ?

Je voudrais simplement rappeler deux chiffres. À l'époque, j'étais secrétaire d'État au budget : nous avions un déficit en francs qui équivalait à environ 11 milliards d'euros, c'est-à-dire huit fois moins qu'aujourd'hui.

Et la droite se levait pour dire que c'était une catastrophe financière. (Protestations sur les bancs du groupe UMP.)

Huit fois moins qu'aujourd'hui !