Les amendements de Henri Emmanuelli pour ce dossier
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Monsieur le président, je vous remercie de me donner la parole. J'ai écouté M. Copé avec attention...
..parce que le ton le méritait. Il sait parfaitement que, derrière tous ces arguments juridiques, il y a une réalité politique. Pourquoi l'opposition, qu'elle soit de droite ou de gauche, pratique-t-elle parfois ce que l'on appelle l'obstruction ? Tout simplement parce que les institutions sont faites de telle manière que c'est le seul moyen p...
Lorsque la gauche était au pouvoir, l'opposition de l'époque ne s'est pas privée de mener ce que vous appelez maintenant des batailles d'obstruction. Vous nous demandez ce que nous ferions à votre place. Eh bien comme hier : à l'époque nous les avons supportées.
Je me souviens que, lors de l'examen du projet de loi constitutionnelle sur le traité de Maastricht, le président du groupe RPR était venu me dire qu'il n'était pas en mesure d'organiser le débat en raison des dissensions qui existaient alors dans son groupe. En tant que président de l'Assemblée, j'avais dû m'opposer assez durement au Président...
.. un chef qui a besoin d'une majorité docile votant tous les textes qu'il propose et qu'il annonce alors même que, parfois, les départements ministériels ne sont pas informés (« Hors sujet ! » sur les bancs du groupe UMP),...
si l'on estime que, dans ces conditions, l'opposition est devenue une gêne, alors nous en prenons acte, monsieur le président. Pour vous, nous sommes une gêne, et permettez-moi de vous dire que la manière dont vous vous êtes comporté tout à l'heure en faisant défiler cette longue liste d'amendements alors que personne ne répondait, c'était ce...
Vous ne regardiez même pas les rangs de votre majorité alors que certains levaient la main pour demander la parole ; c'était cela la thrombose des institutions. Mais vous n'aurez plus le loisir d'agir de la sorte puisque nous ne serons pas là demain, nous ne serons pas là tant que nous vous gênerons. Ainsi, vous pourrez répondre à l'appel du c...
L'opposition fera son travail ailleurs, car ne croyez pas qu'elle abandonne la République pour autant ni qu'elle renonce au combat politique. Monsieur le président, pas plus tard que ce matin, Laurent Fabius et moi-même vous avons rappelé qu'il n'a jamais été possible de modifier le règlement de notre assemblée sans le consensus de tous les gr...
Il paraît que c'est la rupture ! En tout cas, nous nous battrons, nous mettrons la barre aussi haut qu'il le faudra. Cette crise politique, vous l'avez voulue, nous en sommes désolés, mais nous sommes résolus à tenir. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
Elles nous intéressent beaucoup, monsieur le secrétaire d'État ! Je me suis installé près de vous pour mieux les entendre. (Sourires.)