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Les amendements de Henri Emmanuelli pour ce dossier

28 interventions trouvées.

Mais si ! Dans la période que nous traversons et alors que votre plan de relance ne consacre que 700 millions d'euros à l'ensemble des salariés français, c'est scandaleux !

Je ne soutiens pas cet amendement, car il réduit l'ISF, mais vous faites preuve d'une grande naïveté !

Je regrette, monsieur Santini, que vous ayez fait cette déclaration compte tenu du contexte. Nous connaissons, je le rappelle, une crise financière grave, laquelle a été occasionnée par des abus tout aussi graves. Or nombre de ces excès découlaient de ce que l'on appelle la théorie du ruissellement, que vous venez de développer une fois de plus...

Grâce aux niches, monsieur Carrez ! Je déduis les salaires de ma femme de ménage ; je déclare, c'est normal, le montant de mes cotisations ; je déclare les sommes versées à l'atelier protégé départemental qui taille mes haies Avec tout cela, j'arrive à un montant déductible tel qu'à l'arrivée, j'ai zéro euro à payer. (Exclamations sur les banc...

Je comprends que mon propos suscite un peu d'émoi dans l'hémicycle, mais je considère qu'il faut en finir avec l'hypocrisie. Je ne paie pas d'impôt sur le revenu, mais mon attachée de presse, qui gagne disons moins de la moitié que moi, en paie, elle. Vous dites que vous avez plafonné mais vous n'avez plafonné que les excès, et notre système f...

C'est ça la vérité ! Et à côté de cela, on nous annonce des déficits budgétaires abyssaux ! Vous savez aussi bien que moi que si tout le monde payait non pas de manière confiscatoire mais régulièrement sa part d'impôt, et que, par ailleurs, on faisait un petit effort sur la fraude fiscale, on ne serait pas en déficit ; on serait en excédent.

Cette vérité ne semble pas intéresser les médias. Peut-être est-elle un peu compliquée, mais, je vous en prie, monsieur Santini, ne nous faites une déclaration qui se situe entre la virtualité et la fausse morale ! Ce n'est ni le moment ni le sujet. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

D'habitude, je suis toujours d'accord avec vous, monsieur Migaud, mais, en l'occurrence, je vous trouve un peu injuste : ce n'est pas la faute du secrétaire d'État, s'il n'est pas d'accord avec vous, mais celle des gens qui ont rédigé le papier qu'il nous a lu ! Je trouve profondément anormal que cette discussion se déroule en l'absence du min...