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Les amendements de François Sauvadet pour ce dossier

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Une déclaration de politique générale est toujours un moment très important, parce qu'elle consiste à fixer le cap pour les mois à venir, et ce dans un contexte totalement différent de celui de 2007. En effet, vous l'avez rappelé vous-même, monsieur le Premier ministre, nous avons connu une crise économique et financière sans précédent. Nous ne...

alors que nous avons évité l'effondrement du système financier, je suis scandalisé ! (Applaudissements sur les bancs du groupe NC et sur de nombreux bancs du groupe UMP.) La politique ne permet pas tout ! Lorsque nous sommes confrontés à une crise d'une telle ampleur, nous devons y faire face avec un grand sens de la responsabilité.

Quand on sait ce que sont les conséquences sociales dans les pays qui n'ont pas consenti les efforts de rigueur dans la gestion de leur dépense publique et qui doivent aujourd'hui faire face à des taux d'intérêt qui continuent de flamber et à des réductions drastiques de leurs budgets, nous comprenons que nous devons faire un travail d'explicat...

Nos partenaires ne pourront pas accepter durablement d'être solidaires, si tous les pays de la zone ne consentent pas les efforts qu'ils ont eux-mêmes accomplis, comme d'ailleurs nous ne pourrons pas longtemps non plus accepter l'idée qu'il pourrait y avoir, au sein de la zone euro, des périmètres de dumping et de compétition. Cette idée de la ...

Cela signifie aussi, vous l'avez rappelé, que nous ne devons pas renoncer à la nécessité de réformer notre pays. Pour nous, l'esprit de réforme n'est ni un dogme ni un style. Nous devons le rappeler à tous nos compatriotes : réformer le pays est indispensable pour garantir notre modèle social, pour assurer la solidarité, laquelle est fragile et...

Nous avons, chaque fois, veillé à porter l'idée qu'elles devaient être justes à l'égard de nos compatriotes les plus fragiles. Nous avons été aussi résolument à vos côtés, monsieur le Premier ministre, lorsqu'il s'est agi de maîtriser les dépenses publiques.

Je suis de ceux qui considèrent qu'il ne faut pas sous-estimer les efforts accomplis. Mais disons-le très clairement aujourd'hui : le défit de l'équilibre des comptes publics reste devant nous.

Nous devons, dans un consensus national et j'en appelle aussi à l'opposition fixer cet objectif de l'équilibre de nos comptes comme étant une règle, une règle d'or à laquelle le Nouveau Centre est particulièrement attaché. Nous devrons faire preuve d'audace. Je suis aujourd'hui convaincu que le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux, r...

L'éducation, la sécurité, les tâches régaliennes notamment la justice doivent être pour nous des priorités et le coup de rabot ne doit pas s'imposer à tous les secteurs de l'État. Ce défi vaut aussi pour le budget de la sécurité sociale. Dès l'an prochain, le groupe Nouveau Centre s'engagera fermement auprès de vous, monsieur le Premier mi...

J'ai eu l'occasion de vous le dire, monsieur le Premier ministre, ces efforts nécessitent un large rassemblement, lequel passe par la reconnaissance de la diversité comme une chance : diversité sociale, diversité politique, diversité syndicale et organisation du débat syndical. Je pense, à cet égard, que nous devrons renouer un véritable dialog...

Nos compatriotes doivent être assurés que cet effort sera partagé par tous. Ils doivent savoir que les plus riches ne seront pas exonérés de l'effort nécessaire de solidarité. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) C'est pourquoi, et le groupe Nouveau Centre l'a précisé dès le début, le bouclier fiscal, perçu comme une injustice par les pl...

L'assainissement des finances publiques et l'engagement pour le retour à la croissance doivent être mis au service de la solidarité, parce qu'ils en constituent le socle. La qualité d'une société, en tout cas le sens qu'on lui donne, se distingue par le sort fait à nos aînés et à notre jeunesse. Assurer la prise en charge de la dépendance, c'e...

L'autre grand défi concerne notre jeunesse. Nous nous inquiétons et nous nous y intéressons quand elle descend dans la rue. Mais bâtir une France solidaire, c'est aussi lui ouvrir des perspectives d'avenir. Je souhaite et je propose que vous fondiez un véritable pacte avec la jeunesse de France

pour comprendre ses aspirations, ses craintes, soutenir et accompagner son autonomie et la préparer à sa vie professionnelle. En effet, 25 % de nos jeunes sont au chômage, un jeune sur cinq vit en dessous du seuil de pauvreté, nombre d'entre eux sortent du système scolaire sans diplôme et sans qualification. Ce constat cruel nous oblige à agir...

Monsieur le Premier ministre, parce que les temps sont durs, parce que le chemin de la rigueur dans notre gestion collective reste devant nous

et que nous devons assumer une responsabilité majeure collective, parce que nous avons conscience des enjeux, nous, députés du groupe Nouveau Centre, nous voterons la confiance. Mais cette confiance doit être fondée sur le partenariat, monsieur le Premier ministre.

Ce partenariat doit reposer sur une conception politique simple : c'est qu'il n'y a pas de succès possible pour un pays hors du rassemblement et pas de rassemblement possible sans considérer que la diversité est aussi une chance pour construire l'avenir. (« Bravo ! » et applaudissements sur les bancs du groupe NC. Applaudissements sur de nomb...

Monsieur le Premier ministre, on vient d'entendre, une fois encore, beaucoup de choses sur le rôle du Président de la République dans nos institutions. À l'instant, M. Hollande a parlé d'un président omniprésent qui vous ferait un peu d'ombre. Je crois profondément que cette agitation autour du rôle du Président de la République est d'un autre ...

Mais, nous le savons, nous devons aller beaucoup plus loin. Nous sommes attachés, au Nouveau Centre, à un Parlement qui ait les moyens de ses missions, qui redevienne le lieu du débat public. Pour cela, il est nécessaire qu'il ait l'initiative et la maîtrise de son ordre du jour, ce qui n'est pas suffisamment le cas aujourd'hui, que son pouvoir...

Il faudra oser lancer de nouveaux débats, et tourner le dos au conformisme, monsieur Hollande. Ainsi, le débat sur la TVA sociale devra être ouvert. D'autres pays se sont engagés dans cette voie. Si cela permet de lutter contre les délocalisations, faisons-le ! D'autres l'ont bien tenté !