Les amendements de François Sauvadet pour ce dossier
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Nous ne disposons que d'une heure, je souhaiterais que l'ensemble des groupes politiques puissent s'exprimer, et je vous demande, mesdames et messieurs les députés communistes, de respecter, vous, le « oui » à l'Europe. Vous êtes pour le « non », respectez le « oui » ! (Applaudissements sur les bancs du groupe Nouveau Centre et du groupe de l'U...
Quel spectacle ! Franchement ! Au moment où tant de peuples s'interrogent sur leur destin, où tant de personnes se cherchent et cherchent à savoir ce que nous pensons, ce que nous voulons pour l'avenir, cela donne vraiment du Parlement français une drôle d'image !
Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, mes chers collègues, cette semaine, un peuple européen, le peuple irlandais, a en effet dit « non » à un traité européen. En 2005 déjà, les Français et les Néerlandais avaient majoritairement rejeté un traité constitutionnel. L'importance du « non » irlandais au traité de Lisbonne ne doit pa...
Il faut avoir le courage de le dire ici : un fossé s'est creusé entre l'Europe et les peuples de l'Europe.
La France, vous l'avez d'ailleurs redit, monsieur le Premier ministre, avec beaucoup d'engagement, aura, comme à chaque étape de la construction européenne, une grande responsabilité, un grand rôle à jouer. Elle devra redonner du souffle, parce qu'il en faudra.
Du souffle, d'abord, pour agir. Parce que si l'on veut sortir de cette impasse, il faudra agir pour réconcilier les Européens avec cette belle idée, cette grande idée, que pour peser dans le monde, il faut être uni et continuer à travailler ensemble au sein de cette Europe. Cette grande et belle idée doit continuer à être portée avec enthousias...
Il faut au contraire continuer, en France, sur le chemin de la réforme, sortir des égoïsmes, définir avec nos partenaires des objectifs communs en Europe, trouver des voies de convergence. C'est là le grand enjeu de la présidence française de l'Union européenne. Au Nouveau Centre, nous pensons qu'il est urgent de définir politiquement ce que n...
Il faut le redire, monsieur le Premier ministre, le traité de Lisbonne a permis la relance institutionnelle de l'Union, le Président de la République s'y est engagé. Il constitue un outil pour permettre à l'Europe de définir et de conduire les politiques qu'attendent les citoyens. Il a été ratifié, il faut aussi le rappeler, par de nombreux Éta...
Il faut, monsieur le Premier ministre, poursuivre le processus de ratification tout en cherchant des solutions à la crise qui secoue le projet européen. Au Nouveau centre, je l'ai dit, nous sommes convaincus qu'il faut aller vers une logique d'intégration, afin de poser ensemble les jalons de l'avenir d'une Europe-puissance, au service des peu...
L'initiative prise par le Gouvernement de parvenir, dans les six mois qui viennent, à la conclusion d'un pacte européen sur l'immigration et l'asile est une bonne chose. Le deuxième défi, c'est celui de la conjoncture économique. Vous le savez, tous les peuples sont confrontés à la même question, récurrente, celle du pouvoir d'achat, dans un c...
sont concernés. Et n'oublions pas la crise du crédit. Les réponses à ces problèmes sont, pour une large part, européennes. Et le Président de la République a eu raison, je vous le dis, d'engager le débat autour de la TVA sur le gazole.
Il faut aussi aller plus loin dans le processus d'harmonisation, notamment en matière de fiscalité. Et nous devrons approfondir l'Europe sociale. Il faut que l'Union européenne soit protectrice, mais aussi qu'elle continue de s'engager pour participer à l'élan de la mondialisation, pour tirer les économies, y compris celles des pays tiers, ver...