Les amendements de François Brottes pour ce dossier
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Ne partez pas tous, ce serait dommage : cela va être intéressant Monsieur le Premier ministre, les Français n'attendaient rien de ce remaniement ministériel et, pour une fois, ils n'auront pas été déçus. Huit millions de Français en dessous du seuil de pauvreté dont 2 millions d'enfants , 3,5 millions de ménages en précarité énergétique, ...
Monsieur le Premier ministre, votre majorité a depuis longtemps perdu la confiance de nos concitoyens, car votre politique n'a jamais sincèrement pris la mesure de la situation. Pire, elle n'a eu de cesse de l'aggraver. Les Français vous ont pourtant averti sèchement à l'occasion de toutes les élections locales. Ils viennent de manifester leur...
Ce bilan remonte au 3 juillet 2007, jour où, pour la première fois, vous êtes venu solliciter ici même la confiance. Vous vouliez renouveler notre démocratie et changer la politique. C'était la grande époque de l'ouverture, avec l'affiche de la diversité, c'était l'heure solennelle d'un nouvel état d'esprit, enjambant les clivages anciens
Aujourd'hui, c'est le recentrage sans les centristes et l'ouverture qui cède à la fermeture. Les pouvoirs du Parlement devaient être renforcés ; mais, monsieur le Premier ministre, jamais le Parlement n'a été aussi affaibli, dédaigné et tenu en lisière de la décision démocratique. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR. Vives ...
les commissions d'enquête interdites, les séances abrégées, les prises de parole censurées, les règles du référendum d'initiative populaire toujours promises et jamais définies ; non, je vous parle, monsieur le Premier ministre, du mépris du Gouvernement à l'égard de sa propre majorité. Les exemples ne manquent pas, et il suffit de se retourn...
Vous vouliez rénover la politique, mais, lorsque nous vous avons proposé d'en finir, tous ensemble, avec le cumul des mandats, vous vous y êtes opposé. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Vous avez repoussé nos propositions pour interdire les situations de conflits d'intérêts et empêcher les contournements de la loi sur le financement d...
Vous nous l'aviez promis : la démocratie politique devait être renforcée par la démocratie sociale, les usages changés, les partenaires sociaux renforcés et la culture du contrat affirmée. Mais la grande régression sociale du quinquennat, celle qui trahit la promesse du candidat Sarkozy de ne jamais toucher à la retraite à soixante ans, a été a...
En juillet 2007, vous aviez oublié c'est étrange d'évoquer le pluralisme comme fondement de la démocratie. À votre décharge, vous ne saviez peut-être pas, à l'époque, que vous auriez à défendre la nomination des présidents de l'audiovisuel public directement par le Président de la République, mais les faits sont là. La liberté de la presse ...
La démocratie, c'est aussi le respect de la justice. Le Président de la République nous annonce qu'il faut « rapprocher le peuple des magistrats professionnels », mais la véritable urgence n'est-elle pas d'assurer l'indépendance de la justice, de lui donner les moyens de remplir sereinement ses missions et de cesser d'instiller sans cesse le do...
Ce que les Français ont percé à jour, c'est un système très organisé de connivences entre le pouvoir et les milieux de l'argent, ce fameux « premier cercle ». D'ailleurs, M. Woerth, parce qu'il en était devenu un symbole gênant, n'est plus assis, à vos côtés, sur les bancs du Gouvernement.
Mais, depuis la nuit de la victoire de 2007, fêtée, au Fouquet's, avec un cercle d'amis triés sur le volet, tout a été dévoilé : les retrouvailles avec les donateurs de l'UMP au Bristol, les conseillers ministériels qui émargent à d'autres intérêts que l'intérêt général, les marchés que l'on ouvre opportunément, comme ceux des jeux en ligne ou ...
Est-ce cela, la reconnaissance de la nation ? Monsieur le Premier ministre, c'est ce climat délétère qui empoisonne aujourd'hui notre vie politique et nourrit la rancoeur, le soupçon, le rejet. Alors que vous annonciez, vous-même, une « République irréprochable », vous avez ajouté à la crise financière une crise morale.
Il vous reste dix-huit mois pour inverser la tendance, et tenter d'effacer ce passif. Hélas, notre sentiment, c'est que vos efforts de redressement portent, pour l'essentiel, sur une politique de communication conjointe avec le Président. Comment vous pardonner votre erreur historique d'avoir sacrifié le secteur de l'éducation sur l'autel de l...
Comment accepter que la plupart de nos services publics n'aient plus d'adresse dans les quartiers de nos villes, ou dans les bourgs de nos villages ? Comment ne pas dire notre défiance à l'égard de vos projets pour le cinquième risque et la dépendance, compte tenu des mauvais traitements que vous avez infligés à l'aide personnalisée à l'autonom...