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Interventions sur "réelle"

9 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Rochebloine :

Nous espérons que les décisions et le climat du Conseil européen permettront d'ouvrir la voie à une solution positive du problème posé par le « non » irlandais. Nous disons en même temps qu'il serait erroné et dommageable de faire de ce « non » la cause de la fin de l'Europe, au moment où celle-ci manifeste une réelle vitalité dans l'adversité de la crise mondiale. Nous n'oublions pas, au demeurant, que les institutions européennes travaillent et que les dossiers prioritaires inscrits à l'ordre du jour par la présidence française avancent : approche communautaire de l'immigration et de l'asile, paquet « énergie-climat », évaluation de la politique agricole commune, relance de l'Europe de la défense Nous ne p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Moscovici :

... leçons sont, pour nous, de trois ordres : tout d'abord, il faut plus de régulation, pour remettre de l'ordre dans un système qui a lamentablement échoué ; ensuite, il faut plus d'Europe politique et plus de puissance publique (Interruptions sur de nombreux bancs du groupe UMP) ; enfin, il faut rapidement et vous avez négligé de le faire, monsieur le Premier ministre se pencher sur l'économie réelle qui est menacée, voire atteinte, par les secousses de la crise financière. Il faut, disais-je, plus de régulation, pour remettre de l'ordre dans un système qui a échoué. Laissez-moi vous rappeler, en deux points très brefs, notre lecture des événements. Premier point : un diagnostic : la crise financière qui secoue les marchés aujourd'hui n'est pas la défaillance d'un secteur. Elle est bien plu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Moscovici :

...qué cruellement. (Applaudissements ironiques sur les bancs des groupes UMP et NC.) Vous m'applaudissez, mais n'oubliez pas que l'Europe politique, les socialistes l'ont faite avant vous et bien plus que vous ! Je vous remercie de les applaudir, mesdames, messieurs de la majorité ! (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Enfin, troisième leçon : il faut dès à présent se pencher sur l'économie réelle, qui donne de dangereux signes de faiblesse, et même pis encore puisqu'elle est aujourd'hui entrée en récession. Certes, il faut sauver les banques, mais il ne faut pas perdre de vue un tableau plus large. (Mêmes mouvements)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Cochet :

...en question toutes nos croyances et Dieu sait si elles sont nombreuses ici. Il nous faut décoloniser l'imaginaire. (Applaudissements ironiques sur plusieurs bancs du groupe UMP.) Il nous faut penser l'impensable. La débâcle financière actuelle n'est pas d'abord, comme on l'entend ici ou là, une crise de liquidité. C'est une crise de surgonflement des actifs financiers par rapport à la richesse réelle, c'est-à-dire l'opposé d'une crise de liquidité. Le marché financier, en d'autres termes le volume des échanges de papier virtuel, est plus de vingt fois supérieur aux échanges de l'économie réelle. La richesse réellement existante n'est plus suffisante, comme jadis, pour servir de gage à la dette financière. Un seuil a été dépassé : le seuil de liaison entre le capitalisme, fondé sur le crédit, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Cochet :

Monsieur Goulard, prétendriez-vous que les ressources naturelles ne sont pas la base de toute richesse réelle ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Cochet :

Je veux simplement dire à M. Goulard : n'achetez plus de pétrole, ce n'est pas une richesse réelle ! L'effondrement financier actuel s'explique par le dépassement de ce seuil, par la rupture de cette liaison. Autrement dit : la dette est totalement dévaluée en termes de richesses réellement existantes. Avant l'intervention des États et en l'espace de quelques jours, personne ne désirait plus échanger une richesse réelle contre une dette, même rémunérée par un fort taux d'intérêt. La dévaluati...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Cochet :

C'est une forme de religion, une théologie, une croyance. Mais l'économie réelle n'est plus en croissance même négative, madame la ministre : elle est en récession ! Nous pourrions presque prendre des paris sur l'avenir, hélas, car tout cela est bien malheureux. Ceux qui, malgré des signes avant-coureurs objectifs, matériels et présents depuis des années, n'ont pas anticipé, se trouvent fort démunis, y compris dans leur imaginaire. Quel objectif devons-nous donc viser, en ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Cochet :

... de société. L'espoir d'une nouvelle phase A du cycle de Kondratiev succédant à la phase B que nous traversons depuis trente ans, est vain. Nous ne sommes pas à l'aube d'une nouvelle croissance matérielle ou industrielle, mais dans la phase terminale du capitalisme (Exclamations sur les bancs du groupe UMP), commele disait Immanuel Wallerstein il y a trois jours. Les possibilités d'accumulation réelle du système ont atteint leurs limites, pour des raisons géologiques et économiques que vous ne voyez pas. II faudrait mettre en place quelque chose d'entièrement nouveau, une société de sobriété dont je ne peux dessiner, de manière très sommaire, que quatre orientations principales. Premièrement : tendre à l'autosuffisance

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAxel Poniatowski, président de la commission des affaires étrangères :

...'ordre du jour du prochain Conseil européen. Mes chers collègues, dans une autre crise, et avec d'autres leviers d'action, la réponse européenne a témoigné de la même cohésion : je veux bien sûr parler des plans coordonnés mis en oeuvre par les États membres pour faire face à la tourmente financière. Celle-ci menaçait non seulement les places européennes, mais aussi toute la sphère de l'économie réelle mondiale. Je veux insister sur le moment très particulier que nous sommes en train de vivre : l'Union, qui s'est construite sur des projets économiques pour acquérir une stature politique, voit aujourd'hui, comme par un effet de symétrie, la politique consolider l'économie. Il est frappant de voir, au-delà même de la zone euro, combien la réponse coordonnée des chefs d'État et de gouvernement, q...