6 interventions trouvées.
...aucoup de nos frilosités et de nos crispations. Le projet de loi autorisant l'approbation de la convention de partenariat entre les gouvernements français et algérien a été adopté par la commission des affaires étrangères le 21 octobre dernier. Si le choix a été fait de poursuivre nos échanges sur le fond de ce texte dans le cadre solennel de cet hémicycle, c'est à la fois parce que la relation bilatérale franco-algérienne est un sujet de débat et parce qu'une convention de partenariat n'est jamais un accord anodin, ainsi que l'a souligné le ministre. La discussion en commission l'a bien montré : les liens entre nos deux pays s'inscrivent dans ce qu'un chroniqueur appelait « la poursuite régulière des amicales incompréhensions ». C'est ainsi qu'ont été évoquées les questions des harkis, des cimet...
Parmi l'ensemble des conventions internationales, une convention de partenariat entre la France et l'Algérie revêt un caractère particulier, ne serait-ce qu'eût égard à l'histoire de nos deux pays. Cette convention se donne pour objet de « poursuivre et approfondir le processus de refondation des relations bilatérales ». Le ministre et le rapporteur viennent d'évoquer quelques-unes de ces relations bilatérales. Il est incontestablement indispensable, si l'on veut bien considérer l'importance des relations entre la France et l'Algérie, d'approfondir ces relations bilatérales. Au nom du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche, c'est le sens que je veux donner à ce débat que nous avons souhaité, à ...
...ieu à un débat en séance publique. J'y vois le signe de l'importance, aux yeux de la représentation nationale, des relations avec le peuple algérien. Ce débat me semble particulièrement bienvenu, en raison de l'histoire intime et douloureuse entre notre pays et l'Algérie, en raison de l'avenir qui ne manquera pas de nous unir, mais aussi en raison du contexte de forte crispation de nos relations bilatérales, qui inquiète, y compris sur les bancs de la majorité. La crispation vient de monter d'un cran depuis l'annonce récente du dépôt par la coalition algérienne au pouvoir d'une proposition de loi condamnant le colonialisme. Signée le 4 décembre 2007 par les présidents Sarkozy et Bouteflika, la convention de partenariat qui nous est soumise couronne les efforts de réconciliation entrepris depuis 20...
Monsieur le président, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, la convention de partenariat signée à Alger le 4 décembre 2007 s'appuie sur un document-cadre de partenariat qui fixe pour cinq ans les priorités de la coopération bilatérale. Ce document, établi pour la période 2007-2011 entre la France et l'Algérie, est un instrument au service de la construction et de la consolidation d'un partenariat d'exception. Le Sénat a adopté, le 20 juillet dernier, le projet de loi autorisant l'approbation de cette convention qui est aujourd'hui soumis à notre examen. Si les gouvernements français et algérien affirment leur volonté de dével...
...secrétaire d'État, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, si je devais résumer en quelques mots le pourquoi et le comment de la convention de partenariat franco-algérien que nous allons soumettre à votre approbation, je dirais simplement que cette convention a été signée à Alger le 4 décembre 2007. Elle a pour objectif de poursuivre et d'approfondir le processus de refondation des relations bilatérales, lancé par les deux pays en juin 2000 et confirmé par la déclaration d'Alger du 2 mars 2003. Elle consolide leur coopération dans les domaines scientifique, technique, culturel et éducatif, ainsi que dans le domaine de la gouvernance. Elle élargit cette coopération à de nouveaux domaines, tels que la coopération décentralisée et la coopération en matière de sécurité. Mes chers collègues, le Sén...
...de et de calendrier. Sur le fond, je suis d'accord avec cette convention et il me paraît nécessaire de ratifier un texte signé depuis 2007. En effet, si nos deux pays, au regard de leurs intérêts mutuels, de leur proximité géographique et des rapports privilégiés qu'ils puisent dans leur histoire commune, sont appelés à développer une relation singulière, je crois profondément que cette relation bilatérale doit reposer sur la confiance, la volonté et l'estime réciproques. Vous pouvez témoigner, monsieur le secrétaire d'État, des efforts accomplis par les présidents Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, qui ont multiplié les gestes d'amitié et de sympathie en direction de l'Algérie. Mais voilà : alors que notre assemblée est appelée à se prononcer ce matin sur la ratification de la convention de parte...