Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Interventions sur "médicament"

46 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Bur, rapporteur de la commission des affaires sociales pour les recettes et l'équilibre général :

Je partage totalement l'avis de Mme la ministre : siéger au CEPS est un travail à plein temps. En outre, ne jetons pas l'opprobre sur ce comité, qui accomplit un travail de remarquable. Le Gouvernement lui fixe des objectifs de négociation qu'il met en oeuvre, ce qui est la meilleure façon de garantir des économies sur les médicaments. Je veux en tout cas saluer le professionnalisme et la grande rigueur du CEPS. (L'amendement n° 394 rectifié est retiré.) (L'amendement n° 391 rectifié n'est pas adopté.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnick Girardin :

Le présent amendement constitue la nécessaire réponse aux nouveaux déremboursements de médicaments auxquels souhaite procéder le Gouvernement par voie réglementaire. Alors que les dispositions législatives doivent désormais être accompagnées d'études d'impact, il est anormal et préjudiciable au fonctionnement de nos institutions qu'aucune étude d'impact ne soit mise à disposition de la représentation nationale pour de telles mesures, qui ont pourtant des conséquences considérables tant sur l'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door, rapporteur :

Une telle mesure relève de la politique industrielle. Lorsque les laboratoires présentent les médicaments au sein du Comité économique des produits de santé, ils fournissent tous les documents utiles. Le CEPS connaît parfaitement toutes ces questions : les conséquences éventuelles en termes d'emplois ou de capacité de développement, si jamais le prix fixé n'est pas celui souhaité par le laboratoire. Il me semble que ce rapport serait superflu. Avis défavorable. (L'amendement n° 195 rectifié n'est p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacqueline Fraysse :

Si je propose, par ces deux amendements, que soient rédigés des rapports, je ne fais pas de cette forme un principe intangible, et d'autres canaux peuvent être envisagés. S'agissant de l'amendement n° 422 rectifié, ma préoccupation, que je crois partagée, porte sur les prix des médicaments génériques en Europe. Nous constatons effectivement que ces prix sont, en France, très supérieurs à ceux pratiqués dans d'autres pays. Par exemple, un traitement d'un mois à la simvastatine coûterait 2,48 euros en Grande-Bretagne, tandis qu'il revient, en France, à 16,03 euros. Pour un traitement de même durée au captopril 50, le coût est respectivement de 1,01 euro en Grande-Bretagne et de 9,2...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door, rapporteur :

Il est vrai, madame Fraysse, que le prix des génériques est un réel problème. Cependant, le Comité économique des produits de santé rend déjà un rapport annuel. Peut-être suffirait-il de lui demander de se pencher plus particulièrement sur la question des génériques. Je propose, en outre, que M. Bur, président du groupe d'études sur les médicaments et les produits de santé de l'Assemblée nationale, entame un travail sur ce problème. J'émets donc un avis défavorable sur l'amendement n° 422 rectifié. S'agissant du reste à charge, objet de l'amendement n° 455 rectifié, existent déjà la commission des comptes de la santé, la commission des comptes de la sécurité sociale, le rapport annuel sur les franchises, le rapport annuel du Fonds CMU et...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Roy :

Je note le plaisir éprouvé par mes collègues de droite à l'idée de pouvoir rester quelques instants de plus dans ce haut lieu de la démocratie qu'est notre hémicycle. J'ai bien saisi, madame la ministre, que, s'agissant du renoncement aux soins, les chiffres étaient disponibles. Je n'ai, en revanche, pas bien compris l'argument sur les médicaments génériques. J'ai effectivement cru entendre mais peut-être mon audition a-t-elle faibli à cette heure avancée de la nuit que des informations existaient mais qu'elles étaient floues et, sinon secrètes, du moins peu diffusées. Le problème soulevé par notre collègue Jacqueline Fraysse est, en tous cas, tout à fait sérieux. Si les rapports existent, il conviendrait de les étudier et de les com...