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Interventions sur "média"

37 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaxime Gremetz :

Madame la présidente, monsieur le ministre, messieurs les rapporteurs, mes chers collègues, les crédits « Médias et avances à l'audiovisuel public » peuvent être étudiés sous l'angle de trois problèmes majeurs. Il s'agit, tout d'abord, des conséquences de la création de l'AEF. La société nationale en charge de l'audiovisuel extérieur de la France est actuellement dirigée par Christine Ockrent. Elle est composée de RFI, TV5 et France Monde. Ensuite, se pose la question du changement de statut de l'Agence ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaxime Gremetz :

...eut-être n'êtes-vous pas au courant ? En tout cas, je suis allé faire la fête avec eux. (Rires sur les bancs du groupe UMP.) Le tribunal a jugé que la direction devait présenter son contrat d'objectifs et de moyens, mais, à ce jour, elle refuse de le faire. Elle se moque des décisions des tribunaux ! Monsieur le ministre, il vous appartient de réagir. Pour ma part, je soutiens la proposition du médiateur. Cette situation dure depuis des mois et des mois, ce qui représente autant de pertes pour la radio, de manque d'audience et de crédibilité. Il faut maintenant faire respecter la décision du tribunal. À partir du contrat d'objectifs et de moyens, les organisations syndicales pourront discuter sérieusement en disposant d'un minimum d'information, ce qui n'est pas du tout le cas aujourd'hui. Mo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Françaix :

et l'on ne peut pas tout faire la même année. La presse d'opinion perd des lecteurs, mais cela dure en vérité depuis les années cinquante. Elle souffre aujourd'hui de l'apparition de phénomènes nouveaux : la concurrence des gratuits n'oublions pas, toutefois, que ce sont très souvent les journaux eux-mêmes qui ont créé des gratuits et des nouveaux médias. Elle souffre des surconcentrations. Elle souffre des contenus, parce qu'il y a eu peu d'évolution. Elle souffre d'une certaine forme de crédibilité des informations dues à l'immédiateté. Elle souffre, monsieur le ministre, des statuts de journalistes de plus en plus précaires et au rabais. La presse est très aidée, mais sans résultat. Alors que c'est dans notre pays que la presse est le plus a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Françaix :

... choses se passent bien. La première, c'est le code de déontologie des journalistes, dont un projet a été présenté par Bruno Frappat, personne de qualité. Nous sommes dans un ménage à trois : journalistes, éditeurs et citoyens. Ce document présenté par M. Frappat n'est pas un aboutissement ; il faut le considérer comme une avancée qui doit déboucher, dans chaque publication, dans chaque groupe de médias, sur des chartes rédactionnelles, sur une équipe rédactionnelle reconnaissance juridique , sur une information relative à la composition du capital.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Françaix :

ce qui conférait une valeur ajoutée à l'information. Mais le temps passant, nous nous rendons compte que nous sommes maintenant en présence d'un média global, qui est de plus en plus rarement une oeuvre collective. Nous nous rendons compte que les pigistes sont davantage précarisés, que la loi « Création et internet » a modifié les statuts. Tout cela doit être l'occasion d'une réflexion globale. De la même façon que l'instituteur doit être reconnu, il faut que le journaliste le soit ; d'ailleurs, si l'homme politique l'était aussi, ce ne serait...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNoël Mamère :

... millions d'euros, mais la somme n'a toujours pas été versée. En réalité, l'État a prélevé 35 millions d'euros, littéralement chapardés à France Télévisions, sur ses excédents de publicité, alors que l'entreprise accuse un déficit de 137 millions d'euros, qu'il lui faut conduire une négociation sociale difficile et que des besoins se font sentir en matière de développement, notamment dans le multimédia. Comme la suppression de la publicité est insuffisamment dédommagée, France Télévisions est contrainte de trouver en interne de quoi compenser ce déficit. Par ailleurs, elle doit autofinancer tous ses développements, dont le global media, la TNT outre-mer, le financement de la création, dont elle devient de plus en plus l'unique pourvoyeuse, et assumer ses missions de service public en région et...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNoël Mamère :

...es stations. Nous dénonçons régulièrement les dérives constatées et soutenons les journalistes et tous les personnels dans leur légitime refus des pressions politiques. Parce que le compte n'y est pas, avec l'ensemble du groupe GDR, nous ne voterons pas ce budget qui entérine à la fois la domination de la télévision privée sur le service public et la mainmise du Président de la République sur les médias publics.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarcel Rogemont :

Si je trouve que c'est une bonne décision, j'aimerais cependant savoir comment vous compensez les 72 millions d'euros, alors que 40 millions d'euros seulement sont prévus dans la mission « Médias ». Le Premier ministre a annoncé qu'il serait fait appel aux chaînes privées ce qui ne paraît pas vraiment compatible avec l'idée de baisser la taxe sur la publicité ou aux collectivités territoriales au moment où il est plutôt question d'éviter les financements croisés. J'aimerais connaître votre position sur ce point, monsieur le ministre. Je veux maintenant évoquer Arte

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Mathus, rapporteur pour avis de la commission des affaires étrangères pour l'audiovisuel extérieur de la France :

Quel est votre sentiment personnel sur le tarissement définitif de la ressource publicitaire en 2011 ? Quelle stratégie entendez-vous appliquer à la privatisation de la régie publicitaire de France Télévisions ? En un mot, allez-vous remettre en cause cette privatisation, qui créerait une situation irrémédiable, que nous jugeons préjudiciable pour le service public ? (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Mathus, rapporteur pour avis de la commission des affaires étrangères pour l'audiovisuel extérieur de la France :

RFI est une grande radio. Une radio de journalistes, qui sont des experts et apportent un éclairage formidable en matière de politique étrangère. Ils ne comprennent pas le projet de réorganisation de leur radio. On sent, en filigrane, que des maladresses ont été commises par les dirigeants de l'AEF. On ressent une sorte d'incompréhension de ce qu'est le média radio et de sa spécificité dans certaines zones géographiques, en particulier en Afrique, où l'on a pu relever des erreurs stratégiques curieuses. La direction de RFI, par exemple, veut promouvoir avec la société Orange des modes de communication de la radio par téléphone mobile et développer Internet en Afrique. Quand on connaît le prix des communications mobiles et que l'on sait que l'essentiel...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNoël Mamère :

...ue le gouvernement chinois a tous les moyens de poursuivre sa propagande, alors que RFI pouvait être une formidable barrière. La question que je vous poserai concerne l'AFP, un autre secteur de la presse française qui est menacé. L'AFP est un instrument d'information indépendant qui permet à notre pays de continuer à disposer de sources objectives et non dépendantes de tel ou tel groupe privé de médias. Depuis des mois, la situation de l'agence est précaire, car la direction de l'AFP met en marche des changements profonds, dans une opacité totale et sans que le personnel et ses représentants aient leur mot à dire sur ces bouleversements : le changement de statut, la réorganisation rédactionnelle, le projet multimédia, le déménagement de la rédaction... Il faudrait un vrai dialogue, un vrai dé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanielle Bousquet, présidente :

Je mets aux voix les crédits de la mission « Médias ». (Les crédits de la mission « Médias » sont adoptés.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Baert, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire pour les engagements financiers de l'état :

Madame la présidente, madame la secrétaire d'État, mes chers collègues, il est paradoxal que l'examen et le vote de la mission « Engagements financiers de l'État » aient à nouveau lieu un lundi soir, soit à un moment où ni l'audience médiatique ni la présence parlementaire ne sont à leur apogée, même si que chacun des présents soit rassuré je peux attester que la qualité supplée à la quantité. Paradoxal, car cette mission est importante à bien des égards. Par son objet, tout d'abord, puisqu'il s'agit de la dette de l'État et de son coût. Par son volume, ensuite : 44,2 milliards d'euros de crédits sont en jeu, dont le programme...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Balligand :

...ompte. L'examen de ces deux missions fournit donc l'occasion de faire le point sur votre politique financière, marquée par une explosion de la dette de l'État, du fait notamment de la multiplication irresponsable de cadeaux fiscaux. La hiérarchie des montants des programmes budgétaires en offre un symbole éclatant : après le programme 200 « Remboursements et dégrèvements d'impôts d'État » vient immédiatement le programme 117 « Charge de la dette et trésorerie de l'État » ; de même, l'accroissement de la dette publique est-il d'abord la conséquence de l'augmentation des dépenses fiscales même si évidemment, le périmètre du programme 200 ne recoupe que très imparfaitement celui des dépenses fiscales. À cet égard, il faut tordre le cou à l'idée que cette augmentation de la dette de l'État s'exp...