14 interventions trouvées.
En 2005, nous avons voté une loi d'orientation sur l'énergie qui, pour la première fois, prenait en compte les enjeux liant santé publique et énergie. En 2007, grâce au Grenelle de l'environnement, nous avons commencé à rattraper notre retard en matière de développement des énergies renouvelables et, grâce aux travaux de la commission Champsaur, nous disposons enfin de pistes
...ouvrant la période 2020-2040. Nous n'avons encore qu'une vision à court terme de notre politique énergétique alors que les changements qui s'annoncent nécessitent une véritable programmation à moyen terme. Il y a là, monsieur le ministre, un non-dit qui, même si l'on en comprend les raisons initiales, n'est plus acceptable sur les perspectives nationales en matière d'énergie nucléaire, d'énergies renouvelables, de production et de consommation énergétiques alors même que nous avons besoin de perspectives à dix, vingt ou trente ans. Je prendrai deux exemples et d'abord celui de la gestion des besoins. Le Grenelle érige la maîtrise de la demande énergétique en axe prioritaire de notre politique énergétique. C'est bien. Mais où en sont exactement nos besoins en énergie et où en est la demande d'électric...
Est-ce bien compatible avec nos objectifs politiques d'améliorer l'efficacité énergétique et de porter à 23 % la part des énergies renouvelables ? De ces choix découleront des décisions sur le renouvellement du parc nucléaire qui, pour nous, n'est pas la priorité mais doit rester une variable d'ajustement.
avec le développement des énergies renouvelables,
Bref, nos initiatives doivent être équilibrées. Enfin, en ce qui concerne la chaleur, favorisons l'énergie renouvelable, notamment solaire, et la biomasse. Monsieur le ministre d'État, mes chers collègues, je tiens à rappeler que c'est à l'initiative de notre commission M. Poignant, rapporteur du texte, se le rappelle certainement que nous avons fait passer de 20 % à 23 % la part d'énergies renouvelables dans la consommation globale d'énergie finale. Quel reproche, quel procès peut-on faire au Gouvernement co...
Nous nous orientons vers une production d'énergies renouvelables plus importante que celle que l'Europe nous demande. Monsieur le ministre d'État, la politique que vous mettez en oeuvre en la matière est vertueuse et nous la soutenons avec résolution. Sans entrer dans les détails,
...ième génération, auxquels nous sommes très favorables parce qu'ils utilisent la biomasse. Nous sommes attachés à la création du pilote dans la région de Meuse-Haute-Marne conformément aux engagements pris. S'agissant du stockage d'énergie par pompage, nous souhaiterions que soit étudiée la faisabilité d'atolls de stockage en mer, qui pourraient apporter une réponse à l'intermittence des énergies renouvelables, en particulier de l'éolien, et qui permettraient, au lieu d'utiliser des appareils à flamme qui dégagent du CO2, de turbiner.
Monsieur le ministre, le 17 novembre 2008, le Gouvernement a présenté le plan de développement des énergies renouvelables de la France issu du Grenelle de l'environnement. Ce programme a pour objectif de porter à au moins 23 % la part des énergies renouvelables dans la consommation d'énergie à l'horizon 2020, grâce à une augmentation de 20 millions de tonnes équivalent pétrole de la production annuelle d'énergie renouvelable. Le plan Énergies renouvelables, qui est le « volet énergie » du Grenelle de l'environneme...
Vous nous indiquez vouloir développer les énergies renouvelables. Nous avons, pour notre part, voté en ce domaine les orientations du Grenelle de l'environnement. Vous nous dites aussi que vous voulez maintenir les capacités technologiques de la France en matière de nucléaire je rappelle que cette filière a été restructurée par Lionel Jospin. Je partage ce que vient de dire notre collègue Gatignol : c'est une filière importante, complémentaire des énergies...
Je voudrais évoquer les énergies renouvelables, et le léger décalage que l'on observe entre vos discours et vos actes. Dans le projet de loi Grenelle, qui n'est toujours pas adopté, est inscrit l'objectif de 23 % d'énergies renouvelables dans l'énergie consommée en France. Mais on voit bien, amendement après amendement, proposition de loi après proposition de loi, que le passage à l'acte se révèle toujours très compliqué. C'est particulièr...
Le Grenelle de l'environnement, qui progresse, dans son parcours législatif, affiche de nombreuses ambitions, notamment celle de donner une impulsion nouvelle aux énergies renouvelables. Leur part dans la consommation énergétique doit ainsi être portée à 23 % d'ici à 2020, comme notre collègue François de Rugy le rappelait tout à l'heure à sa façon. L'objectif est ambitieux, certes, mais il est à la mesure des défis que nous devons relever en matière de lutte contre le changement climatique. Il est d'autant plus ambitieux que nous sommes à la traîne en matière d'équipements e...
...ans, mais dont nous savons qu'elle peut être prolongée si les investissements de maintenance correspondants sont réalisés ? Le débat à l'horizon 2020-2030 est occulté. Pourtant, c'est maintenant qu'il faut savoir si l'on s'achemine vers un renouvellement à l'identique du parc actuel ou si on décide de l'augmenter, avec un nouvel EPR, par exemple, ou, au contraire, de le diminuer avec des énergies renouvelables que le Grenelle souhaite porter à 23 % du total ? Conjointement à cette stratégie, se pose l'inévitable question du financement. Merci de nous éclairer, monsieur le ministre, sur votre vision en la matière. (Applaudissements sur les bancs du groupe NC.)
Monsieur le ministre, permettez-moi tout d'abord de souligner que la réponse que vous avez faite à mon collègue Jean Gaubert était incomplète. Pour en venir à ma question, je soulignerai que nous soutenons l'engagement affiché dans la loi dite « Grenelle 1 » de porter la part des énergies renouvelables à 23 % de la consommation d'ici à 2020. Cependant force est de constater l'écart entre cet affichage fort et la mise en oeuvre de cet objectif sur le terrain. En matière d'énergie solaire, comme l'a montré William Dumas, on constate le déploiement de développeurs vautours, qui fondent sur les territoires fragilisés régions viticoles du Sud de la France victimes de la chute des cours ou massif...
Efficacité énergétique. Développement des énergies renouvelables. Sûreté nucléaire. Coordination des programmes de recherche et développement. Peut-être, monsieur le ministre, pourrions-nous aborder la question de l'éventuelle taxe carbone aux frontières, voire des indicateurs de mesure du développement durable. Au plan mondial, je mesure combien nos relations avec les grandes puissances sont essentielles, comme l'est la présence de nos grands groupes indust...