17 interventions trouvées.
Monsieur le président, monsieur le ministre d'État, ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire, mes chers collègues, en matière de politique énergétique, la France a fait preuve, sur la longue durée, de pragmatisme et d'intelligence. Il y a trente ans, nos pères ont fait le choix courageux du nucléaire.
pour organiser le partage de la rente nucléaire et sortir de cet entre-deux : tarifs réglementés d'un côté et concurrence de l'autre. Nous avons su faire de la politique énergétique un atout national mais, étant donné les défis qui nous attendent, cette position forte ne doit pas nous empêcher de regarder nos faiblesses en face et d'agir pour les corriger. C'est pour cela que le Nouveau Centre a souhaité ce débat. La première faiblesse conce...
Est-ce bien compatible avec nos objectifs politiques d'améliorer l'efficacité énergétique et de porter à 23 % la part des énergies renouvelables ? De ces choix découleront des décisions sur le renouvellement du parc nucléaire qui, pour nous, n'est pas la priorité mais doit rester une variable d'ajustement.
Il me semble qu'en prenant l'initiative d'un débat sur l'énergie nucléaire et la fragilité de notre réseau, le Nouveau Centre pose deux questions utiles.
...éléments de substitution permettant d'éviter l'aggravation de cette fracture mondiale. Comment d'ailleurs produire plus de pétrole alors que les réserves sont amenées à s'épuiser ? Compte tenu des prévisions, nous considérons qu'il convient d'agir tant en matière de transports avec les biocarburants, la recherche innovante, l'hydrogène tant sur le plan de l'électricité, avec le développement du nucléaire, monsieur Cochet,
Aujourd'hui, dans tous les forums nationaux ou internationaux, une seule classification des énergies est valable et incontournable : les carbonées et les non carbonées. Dans cette dernière catégorie figurent l'hydraulique et le nucléaire. Soyons donc sérieux définitivement, nous qui, en France, possédons une électricité à 95 % sans gaz carbonique. Dans le domaine de l'hydraulique, allez-vous, monsieur le ministre d'État, remettre de l'ordre à certaines dérives activistes et idéologiques allant jusqu'à exiger la déconstruction de certains barrages alors qu'il en faudrait de nouveaux ? Nous disposons d'un potentiel nucléaire, hér...
Vous nous indiquez vouloir développer les énergies renouvelables. Nous avons, pour notre part, voté en ce domaine les orientations du Grenelle de l'environnement. Vous nous dites aussi que vous voulez maintenir les capacités technologiques de la France en matière de nucléaire je rappelle que cette filière a été restructurée par Lionel Jospin. Je partage ce que vient de dire notre collègue Gatignol : c'est une filière importante, complémentaire des énergies renouvelables et non en contradiction avec elles. Ma première question porte sur la biomasse de deuxième génération, dont il a été question lors de la première lecture du projet de loi Grenelle 1. Vous nous avez ...
Ce départ n'a pas été expliqué. Quelles en sont les raisons ? D'autre part, pensez-vous vraiment que le démantèlement de la filière de transmission et de distribution d'électricité avec un Bouygues tout-puissant, roi du béton et désormais prince du nucléaire soit une bonne solution française ? Pour ma part, je ne pense pas qu'il s'agisse d'une façon souhaitable de financer le développement de cette filière.
Ma question portera sur le nucléaire. Il y aurait beaucoup à dire sur les propos de M. le ministre d'État concernant la stratégie de politique énergétique de la France, mais je n'en ai pas le temps. Je lis une dépêche de l'agence Bloomberg peu susceptible d'être tenue par des écologistes extrémistes, comme il paraît que je pourrais l'être. M. Barack Obama, nouveau président des États-Unis que tout le monde aime en Europe et qu...
Il me reste vingt-et-une secondes, monsieur le président ! Ma question est la suivante. Il y a aux États-Unis vingt-six projets de nouveaux réacteurs ; il est aujourd'hui probable qu'aucun d'entre eux n'aboutira. Ce pays ne sera donc pas en mesure de fournir, notamment à Areva, un marché pour l'expansion du nucléaire. Allons-nous continuer à faire en France autant de nucléaire, avec des possibilités d'exportation, ce qui est aussi mauvais économiquement qu'écologiquement ?
Dans le contexte actuel de raréfaction des sources d'énergie fossile et de changement climatique, le choix du nucléaire n'est pas à remettre en question, d'autant que les progrès de la recherche en la matière en feront l'énergie de demain. Aujourd'hui, la France dépend à 80 % du nucléaire pour son électricité, ce qui lui vaut d'être compétitive par rapport à ses voisins européens et représente un réel avantage pour les consommateurs. Pourtant, il existe de vraies zones d'ombre quant à la question du renouvellemen...
...fit de quelques grandes entreprises, désormais privées. Les radicaux de gauche souhaiteraient savoir quelles actions vous comptez entreprendre pour éviter que la politique énergétique européenne ne sacrifie, au nom du libéralisme, l'égal accès de tous au service public de l'électricité. Mon second point concerne un secteur qui se trouve au coeur des préoccupations énergétiques de notre pays : le nucléaire civil. Les cinquante-huit réacteurs dont la France dispose produisent plus de 80 % de notre électricité, en fournissant une énergie pauvre en carbone dont le prix n'est pas lié aux fluctuations des énergies fossiles. Maillon essentiel de notre indépendance énergétique, les centrales nucléaires contribuent en outre au développement économique des territoires sur lesquels elles sont implantées, com...
... tant d'autres, je suis attaché à la sauvegarde de notre relative indépendance énergétique et au renforcement de la sécurité de nos approvisionnements. Depuis 1945, les gouvernements successifs avaient conservé le caractère public de nos grands opérateurs. Hélas, la privatisation de GDF et l'ouverture du capital d'EDF sont survenues. Qu'en sera-t-il demain pour Areva ? Areva en tant qu'opérateur nucléaire intégré, maîtrisant l'ensemble du cycle du combustible, est un atout indispensable pour la nation. Le défaut que vous lui trouvez ne serait-il pas d'être une entreprise publique rentable, dynamique, une structure qui remplit une réelle mission de sécurité économique publique tout en étant leader sur son marché et profitable ? Vous n'avez cessé de négliger ce bel édifice public au risque de le li...
...s discussions que nous avons déjà eues : une première loi d'orientation sur l'énergie qui vise à garantir la sécurité de l'approvisionnement de la France et l'accès à l'énergie à prix compétitif, à économiser l'énergie avec la mise en place de certificats d'économie d'énergie, à diversifier le bouquet énergétique français en respectant les engagements de la directive ENR et en maintenant l'option nucléaire ouverte ; la loi Grenelle 1 ; enfin la discussion du projet de loi Grenelle 2 la semaine prochaine. Et puis, au plan européen, nous avons approuvé et soutenu le paquet climat-énergie, en intégrant les trois fois 20 %, voire 23 %, dans notre législation. Pour ce qui est de la discussion d'aujourd'hui, la sécurité d'approvisionnement est un objectif important. Nous savons quel est l'état de notre...
Efficacité énergétique. Développement des énergies renouvelables. Sûreté nucléaire. Coordination des programmes de recherche et développement. Peut-être, monsieur le ministre, pourrions-nous aborder la question de l'éventuelle taxe carbone aux frontières, voire des indicateurs de mesure du développement durable. Au plan mondial, je mesure combien nos relations avec les grandes puissances sont essentielles, comme l'est la présence de nos grands groupes industriels. Relations av...
Impasse sur la maintenance, avec beaucoup trop de sous-traitance dans les centrales nucléaires, on l'a dit. Impasse sur les investissements du réseau de distribution : mon collègue Jean Gaubert a développé ce point tout à l'heure. C'est donc effectivement le délitement d'un modèle, celui du service public, dont nous déplorons tous la disparition. Malheureusement, certains ici ont pris une part plus active que d'autres à ce démantèlement. S'agissant du rendez-vous concernant l'efficacit...
...du Gouvernement. Toutes les analyses et tous les rapports qui se succèdent sur la question de la création d'un marché de l'électricité, et donc sur la concurrence entre les différents opérateurs, se heurtent à la même difficulté : dans notre pays, les prix sont trop bas pour que les nouveaux acteurs puissent entrer sur le marché. Les prix sont bas car l'électricité est majoritairement d'origine nucléaire et hydraulique. Ces choix, opérés depuis plus d'un demi-siècle, ont prouvé leur pertinence et la France est le pays européen où le kilowattheure est le moins cher pour l'usager domestique et industriel. Et cela s'est fait sans préjudice pour la sécurité, pour la qualification des salariés, pour la politique sociale dans le secteur. Pendant un demi-siècle, ces choix furent portés par des entrepr...