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...attitude hostile face aux puissances étrangères. C'est donc à une méfiance profondément ancrée dans les mentalités collectives que nous sommes confrontés, alors que notre but a toujours été et reste d'aider les Afghans à se libérer des influences extérieures en inscrivant leur destin sur le chemin de la paix et du développement. C'est vrai, certains de nos hommes sont engagés dans des opérations armées qui ne disent pas leur nom, avec ce que cela suppose d'incertitudes, de risques et de menaces. Pour autant, doit-on se retirer ?
On nous demande de mettre l'accent sur l'encadrement de l'armée afghane, mais c'est précisément ce que nous faisons depuis des années tous les jours ! On nous dit que nous devrions mettre l'accent sur la reconstruction ; or nos militaires ont consacré beaucoup d'énergie à l'amélioration du réseau routier, et les contribuables français ont financé une partie non négligeable de la construction de routes et de la réhabilitation d'hôpitaux ou d'écoles. Mais c'e...
, la conduite simultanée d'actions de reconstruction concrètes et d'opérations militaires de sécurisation dans le but de montrer que la force est bien là pour aider la population, l'intégration de la police et de l'armée afghanes dans les opérations, en évitant absolument de les utiliser comme des supplétifs. On nous dit qu'il faudrait élargir la coalition. Mais si c'est pour avoir plus d'alliés avec des restrictions d'emploi toujours plus nombreuses, comme c'est déjà trop souvent le cas, quel serait l'intérêt opérationnel ? J'entends par ailleurs que certains de nos collègues souhaiteraient que l'on fixe une d...
qui honore notre armée et notre pays. Nous avons eu l'occasion de rendre hommage au professionnalisme et au dévouement de nos militaires, y compris sur place. Je voudrais vous convaincre que nos pertes passées et peut-être, hélas, futures ne sont pas vaines. Il n'y a pas de petit engagement opérationnel. Il n'y a que des projections sur des zones à risque. Ce rappel est régulier vous en connaissez les noms : Bouaké,...
Monsieur le ministre, je vous interromps un instant. Mes chers collègues, c'est la première fois que nous usons d'un droit nouveau (« Non ! » sur de nombreux bancs des groupes SCR et GDR), celui d'autoriser par notre vote la prolongation d'une opération extérieure des armées françaises.
Mes chers collègues, avant de donner la parole à M. le ministre de la défense, je vous indique qu'en application de l'article 35, alinéa 3, de la Constitution, je vais mettre aux voix l'autorisation de la prolongation de l'intervention des forces armées en Afghanistan. Le vote se fera par scrutin public, à vos places. Je fais d'ores et déjà annoncer le scrutin dans l'enceinte de l'Assemblée nationale. La parole est à M. Hervé Morin, ministre de la défense.
Mes chers collègues, nous allons maintenant procéder au scrutin sur l'autorisation de la prolongation de l'intervention des forces armées en Afghanistan. Je vous prie de regagner vos places. Le scrutin est ouvert. (Il est procédé au scrutin.)
Le scrutin est clos Voici le résultat du scrutin : Nombre de votants 563 Nombre de suffrages exprimés 553 Majorité absolue 277 Pour l'adoption 343 Contre 210 L'Assemblée nationale a autorisé la prolongation de l'intervention des forcées armées en Afghanistan. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.)