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...ndant indispensables. En effet, cette ligne reste un atout majeur pour la Haute-Saône et aussi pour la Haute-Marne, d'ailleurs , qui cherche toujours à améliorer son désenclavement, notamment pour Vesoul, chef-lieu du département. Dès le 13 novembre 2009, je m'étais mobilisé pour que l'avenir de cette ligne soit étudié dans le cadre de la convention, en cours d'élaboration, entre l'État et la SNCF sur la création de « trains de l'aménagement du territoire » Je vous prie donc, monsieur le secrétaire d'État, de bien vouloir rappeler les orientations générales et l'état d'avancement de ces réflexions, et de me préciser si la ligne 4 sera bien retenue, en particulier pour ce qui concerne les liaisons directes, le matin et le soir, entre Belfort et Paris.
La parole est à M. Pierre Gosnat, pour exposer sa question, n° 927, relative à l'avenir de la filière fret de la SNCF.
Monsieur le secrétaire d'État chargé du logement et de l'urbanisme, ma question concerne l'avenir de la filière fret de la SNCF et plus particulièrement celui de la gare de triage de Villeneuve-Saint-Georges dans le Val-de-Marne. Vous connaissez le dicton populaire : « Qui veut tuer son chien l'accuse de la rage. » Il semble bien que la direction de la SNCF entende en faire l'application à sa filière fret. Dans son édition du 29 janvier dernier, L'Humanité excellent journal dont je vous recommande la lecture (Sourires)...
...ne Villeneuve-Saint-Georges. Vous avez parlé d'un investissement de 7 milliards, mais il s'étalera sur dix ans : l'effort public dans le domaine du fret n'est pas à la hauteur des besoins. Permettez-moi de citer encore quelques chiffre. Le projet d'entreprise prévoit que 3 438 cheminots fret devraient voir leur emploi supprimé en 2010. Il annonce une baisse de 11,2 % du chiffre d'affaires de la SNCF, de 30 % du nombre de wagons destinés au transport du charbon
de 35 % pour la chimie, de 50 % pour l'automobile et les produits de grande consommation. Il semble urgent de décider un moratoire sur le plan d'entreprise de la SNCF.
Monsieur le président, mes chers collègues, ma question s'adresse à M. Dominique Bussereau, secrétaire d'État chargé des transports. En janvier dernier, la SNCF a annoncé la suppression éventuelle de dessertes TGV pour Arras, au motif d'un manque de rentabilité. Cette perspective inquiète vivement les habitants et les élus du Pas-de-Calais. Mise en place au début des années 90, cette ligne à grande vitesse, qui relie Arras à la capitale en cinquante minutes, a largement contribué à l'attractivité du territoire de l'Arrageois, à l'installation de nombreus...
... les effectifs se réduire comme peau de chagrin. En juin, le passage en 1 x 8 est prévu, c'est-à-dire le travail de quatorze heures à vingt-deux heures, et soixante-six nouvelles suppressions de postes sont programmées. Dans ce dossier, le ministre nous a bien menés en bateau, en refusant de nous recevoir à plusieurs reprises et de donner du crédit aux propositions élaborées par l'intersyndicale SNCF de Somain. Il y a quelques mois, devant les caméras, le Gouvernement claironnait dans cet hémicycle que : « aucune décision n'était prise concernant le site ». C'était un mensonge, car tout se trouve dans le schéma directeur de la SNCF élaboré l'année dernière. Avec M. le maire de Somain, j'aurai, le 15 mars, un entretien avec la direction régionale de Fret SNCF. On voudra certainement nous fair...