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... la croissance du PIB peut être source de maux économiques, sociaux et écologiques. À la différence du PIB, l'empreinte écologique mesure la violence de l'impact de nos activités sur l'environnement. Réduire l'empreinte écologique de notre pays, c'est réduire cette violence. Car cet indicateur ne mesure que des maux : plus il baisse, mieux on se porte les humains et leur santé, la France et la planète ! Au moment de l'examen de la loi Grenelle, il n'était question que de développement durable. Par le biais d'amendements, nous avions donc proposé d'utiliser l'empreinte écologique pour mesurer si ce développement était bien durable. Nos propositions n'avaient pas été adoptées, mais tout le monde vous-même, monsieur le ministre d'État, et M. le président de la commission ainsi que Mme Kosciu...
...ectares au Brésil, 5,6 en France, 9,6 aux États-Unis et même 11,9 aux Émirats arabes unis. La moyenne de l'Union européenne atteignait 4,8 hectares, tandis qu'elle était de 0,8 hectare en Inde et de 1,6 hectare en Chine encore que, dans ces deux derniers cas, elle ait dû beaucoup augmenter en six ans. Que penser de ces statistiques ? Consolidées, elles révèlent que nous aurions besoin de trois planètes. Or, nous ne disposons pas d'une « planète de rechange », comme l'a découvert un peu tard Jacques Chirac effaré ! En effet, trois à huit planètes seraient nécessaires pour satisfaire sans péril les besoins d'une humanité dont l'empreinte écologique aurait le niveau de celle d'un Européen ou d'un Nord-américain. Faut-il pour autant se réjouir de ce qui pourrait apparaître comme le « bon score » d...
Très sensible aux nouveaux enjeux environnementaux qui s'imposent à nos populations, je salue et j'approuve pleinement toute démarche qui vise à contribuer à la préservation de la planète. Le renforcement des mesures d'évaluation préconisées dans la présente proposition de loi ne peut que profiter à cette nouvelle conception du vivre autrement, dans un pays développé où, en ces temps de crise, écologie et économie ne doivent pas s'opposer. La protection de l'environnement et la maîtrise du développement durable constituent deux des raisons de mon engagement d'élue responsable : j...
...mportant à accomplir. Mais, attention, les agriculteurs disparaissent à une vitesse vertigineuse. On ne compte plus, en France, que 250 000 exploitations, alors qu'on en dénombrait quatre millions en 1960 ! Si on faisait l'empreinte écologique de ces territoires sur lesquels ne vivent même pas dix millions d'habitants, mais qui représentent 60 % de notre pays, on se rendrait alors compte que deux planètes sont inutiles et que la France se contenterait de beaucoup moins. Il conviendrait donc d'intégrer, comme le disait d'une certaine manière et avec beaucoup de justesse le président Patrick Ollier tout à l'heure, l'ensemble des caractéristiques et des éléments qui doivent fonder cette proposition. Il me reste quarante secondes pour dire que, pour mettre en oeuvre la directive Habitats, par exempl...
...aza et sur tous les territoires qui subissent une guerre. En effet, la guerre est due à la famine, à la surconcentration urbaine épouvantable qui a vidé les campagnes. J'évoquerai, enfin, l'empreinte écologique de Nicolas Hulot, qui continue d'une manière éhontée à faire rêver entre Noël et le Jour de l'an à un monde magnifique, extraordinaire, alors que trois milliards d'êtres humains sur cette planète sont affamés. Vous n'y êtes pour rien !
...eur pouvait être ajouté aux autres et qu'il avait aussi un aspect positif, qui était la perception visuelle. Jeanny Marc a ajouté qu'il était pédagogique. Il est très important d'avoir une perception visuelle car cela permet d'expliquer à nos concitoyens et à tous les habitants des pays riches combien notre mode de vie, de consommation, de production, est prédateur par rapport à l'ensemble de la planète et combien il est injuste par rapport aux habitants de pays très pauvres, qui ne peuvent absolument pas consommer de la même façon. Sinon, comme l'a souligné Mme Gaillard, ce ne sont pas trois à huit planètes qui seraient nécessaires, mais beaucoup plus, et la situation serait dramatique. Ce qui m'étonne un peu, c'est que, pour l'environnement, il n'y a jamais urgence. Quand il s'agit du travail...
...s loin. M. Ollier nous dit qu'il faut des indicateurs normés, mais, s'ils sont normés, ils sont figés on le voit bien pour le PIB. Il faut pouvoir les faire évoluer au fur et à mesure que nos modes de production et de consommation évoluent. On pourrait donc commencer à étudier cette problématique écologique pour mesurer non pas le développement durable mais l'impact des activités humaines sur la planète. L'impact économique, on le connaît. Il faut trouver d'autres outils nous permettant de mesurer l'impact social. Avec le bilan carbone et un certain nombre d'autres outils, l'empreinte écologique est de nature à nous permettre de faire certaines évaluations. Cherchons à savoir comment on peut évaluer l'impact social de nos modes de production et de consommation, car, à vous entendre, je pense qu...