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Interventions sur "palestinien"

14 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Cambadélis :

..., plus particulièrement en France, au-delà des propositions du parti socialiste visant à créer une délégation ou un groupe de travail réunissant l'ensemble des groupes sur Israël et la Palestine, il nous faut, aujourd'hui, distinguer et proposer. L'intifada, la guerre en Irak, la construction du mur, le retrait de Gaza, la victoire électorale du Hamas, l'affrontement entre le Hamas et l'Autorité palestinienne, l'enlèvement du soldat israélien Gilad Shalit, l'assassinat d'autres, le blocus de Gaza ou encore la guerre du Liban : la logique est là, implacable, inextricable, imbriquée dans une descente aux enfers rythmée par les attentats suicides, les tirs de roquettes contre Israël et la riposte de l'armée israélienne.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Cambadélis :

...privations et de rancoeurs. Le groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche et le parti socialiste ont condamné les tirs de roquettes et l'intervention israélienne. Toutefois, la question n'est pas de distribuer les responsabilités d'hier mais de prendre nos responsabilités pour distinguer et proposer. Il faut dire, en France et hors de France, qu'il n'y a pas de peuple juif ni de peuple palestinien collectivement responsables ; il faut dire qu'Israël ne vivra pas en paix en faisant la guerre ; mais il faut dire également que ce n'est pas en proposant au peuple juif le cercueil ou la valise que les Palestiniens obtiendront un État. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) Il faut dire encore et toujours qu'il n'y a pas de solution militaire. Nous le savons. Une grande partie de la cl...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Cambadélis :

... l'intuition fondamentale d'Itzhak Rabin : « Je combattrai le terrorisme comme s'il n'y avait pas de processus de paix, mais je poursuivrai le processus de paix comme s'il n'y avait pas de terrorisme ». Combattre les attaques du Hamas contre son territoire n'empêche pas de discuter simultanément les conditions de la paix avec les interlocuteurs du camp d'en face. De même, ni la division du peuple palestinien ni son affrontement militaire interne ne renforcent sa cause. Quant à l'espoir de détruire l'État d'Israël pour instaurer un État peut-être islamique aux portes de l'Europe, ce projet qui est porté par la charte du Hamas mais n'est plus, semble-t-il, celui de tous les responsables du mouvement, est inacceptable : ce n'est qu'une illusion, source de souffrances pour le peuple palestinien. Yasser A...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Cambadélis :

Cette vision de la paix a pour fondement la légalité internationale construite par l'ensemble des résolutions des Nations unies, notamment la résolution 1397, qui reconnaît clairement l'existence d'un État palestinien à côté de l'État israélien, et la résolution 1402, qui exige le retrait des troupes israéliennes des territoires occupés. Cet objectif ne peut être atteint que par des négociations de paix entre les deux parties. Ceci fut accepté par tous, des accords d'Oslo à la conférence de Madrid ou lors de la rencontre de Taba en janvier 2001, en présence des représentants de l'Union européenne d'ailleurs. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Billard :

Monsieur le président, messieurs et madame les membres du Gouvernement, face à la situation dramatique de la population palestinienne à Gaza, confrontée à l'une des offensives militaires les plus meurtrières de l'armée israélienne, il était urgent que le Parlement débatte de la position de la France. Aussi le groupe de la gauche démocrate et républicaine se félicite-t-il que sa demande ait été acceptée. Gaza, c'est aujourd'hui un camp d'internement à ciel ouvert, ravagé par le chômage et la pauvreté, coupé du monde par un bl...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Billard :

...histoire qui nous tétanise. Dans ce petit espace où deux peuples vivent entremêlés, quelques vérités doivent être rappelées. Il existe une situation coloniale. Israël doit comprendre qu'un État démocratique ne peut coloniser un peuple sans que celui-ci résiste. Israël a tort de penser que son projet de bantoustans peut se perpétuer et fonctionner. La transformation de la Cisjordanie en confettis palestiniens de plus en plus petits, isolés les uns des autres, ne peut qu'entretenir le désespoir d'une population palestinienne qui a l'impression que son espoir de pouvoir vivre un jour ou l'autre, en paix, dans un État indépendant, ressemble de plus en plus à une chimère. Tant qu'un projet viable d'État palestinien, avec Jérusalem-Est pour capitale, ne sera pas à son ordre du jour, il n'y aura pas de pa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Billard :

celle d'Israël, qui continue la colonisation envers et contre tout, en misant sur le pourrissement de la situation interne aux Palestiniens et sur l'indifférence des États face à la tuerie. Toutes les interventions militaires de l'armée israélienne ont été menées au nom de la recherche de la sécurité. La sécurité du peuple israélien n'est toujours pas assurée et cette offensive, comme les précédentes, est vouée à un nouvel échec politique. Elle ne fera que nourrir un peu plus la haine et le ressentiment. Le gouvernement israélien ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Rochebloine :

...sraélienne était soudée derrière son gouvernement et son armée, qu'elle en avait assez des frappes aveugles qui semaient l'insécurité et la mort parmi la population du sud du pays. Comment ne pas comprendre, humainement, cette réaction ? Toutefois, l'histoire est là pour rappeler à quel point est dangereuse l'unanimité dans la lassitude. On ne bâtit pas l'avenir sur un sentiment négatif. Du côté palestinien, la division entre les mouvements et les courants d'opinion, outre qu'elle affaiblit la représentativité politique effective de l'Autorité palestinienne, est une source de surenchère dans l'hostilité à Israël, et aussi, sans doute, une cause de découragement. L'extrémisme se nourrit de l'absence ou de la faiblesse des perspectives politiques, avant d'être encouragé et stimulé par l'intervention e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Rochebloine :

Je termine, monsieur le président. Certes, la paix n'est pas facile. Depuis 1948, Israéliens et Palestiniens vivent côte à côte, sur la même terre. Seuls des esprits criminels ou exaltés et il en existe des deux côtés peuvent croire que la solution puisse venir de l'anéantissement de l'autre. Mais il est vrai que la construction d'une solution durable passe par des renoncements et des compromis réciproques. Dans chaque camp, les esprits les plus lucides savent bien, au-delà des slogans, que c'est l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicole Ameline :

...naturellement avec une totale détermination l'ensemble des actions qui ont été entreprises par le Gouvernement et par le Président de la République. La France est engagée avec discernement, équilibre, intelligence et détermination. Elle est engagée en raison des liens étroits qui l'unissent à l'État Israël, tout d'abord, dont nous partageons l'histoire, mais aussi parce que les relations franco-palestiniennes sont anciennes et que nous soutenons la volonté légitime du peuple palestinien de vivre dans un État de droit, libre, viable, en paix. La France est engagée parce que sa voix compte dans cette région du monde, où les conflits ont une résonance planétaire, affectent très directement notre sécurité collective, et génèrent des effets déstabilisateurs sur l'opinion publique internationale. Mais ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicole Ameline :

...n encore la Turquie, qui ne ménagent pas leurs efforts. En effet, si nous comprenons et si nous respectons le fait que l'État d'Israël mette au premier rang de ses préoccupations la sécurité et la protection de ses citoyens, si nous considérons que cette exigence, cette aspiration légitime doit être comprise et admise dans l'ensemble de la région, nous considérons que seule l'existence d'un État palestinien constitue la réponse durable à cette exigence. La guerre ne saurait donc être une solution durable. Elle risque, au contraire, de fragiliser l'espoir de voir naître prochainement un État palestinien et de nourrir le ressentiment d'une partie du monde islamique à l'égard de l'Occident. Nous en voyons parfois l'expression jusque dans nos propres territoires et ici même en France par l'augmentatio...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAxel Poniatowski, président de la commission des affaires étrangères :

Israël, de son côté, n'a pas tenu son engagement à user de la trêve pour assouplir le blocus de Gaza et poursuit une politique de colonisation pour le moins critiquable. Les considérations politiques internes, dans les territoires palestiniens comme en Israël, contribuent à accroître les tensions. Le Hamas persiste dans une position extrémiste de refus : refus du plan d'unité nationale soutenue par le Fatah, refus d'élections législatives anticipées dans les territoires, refus de toute considération humanitaire à l'égard de la population recluse dans la souricière de Gaza. De l'autre côté, l'approche des élections à la Knesset, le 10...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAxel Poniatowski, président de la commission des affaires étrangères :

L'urgence, c'est de mettre un terme à un conflit armé qui a déjà tué plus de 900 personnes et fait près de 4 000 blessés. La protection des populations palestinienne et israélienne est une impérieuse nécessité. On ne peut laisser plus longtemps les habitants de la bande de Gaza privés du minimum vital. Je tiens à saluer ici tout particulièrement les efforts du président Sarkozy et ceux du président Moubarak. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.) Ils ont au moins obtenu un cessez-le-feu de trois heures chaque jour pour le passage de conv...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAxel Poniatowski, président de la commission des affaires étrangères :

...semble traduire leur volonté persistante de résoudre ce conflit par la diplomatie, volonté qui s'est déjà exprimée par l'adoption, en mars 2002, de « l'initiative de paix arabe », proposée par l'Arabie Saoudite, et par sa réactivation en mars 2007. Une négociation sur la base de cette initiative, par laquelle les États arabes proposaient notamment des alternatives au droit au retour des réfugiés palestiniens, m'apparaît comme le meilleur moyen de parvenir à une solution crédible et durable. Alors que le prochain président des États-Unis a fait part de sa volonté de se saisir sans attendre de la situation au Proche-Orient, et que la position équilibrée du président Sarkozy fait de lui un interlocuteur reconnu des Israéliens comme des chefs d'État de la région, je veux croire qu'une solution est poss...