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Interventions sur "électricité"

33 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Ollier, président de la commission des affaires économiques, de l'environnement et du territoire :

... jusqu'à 40 %. On pourrait parler des objectifs chiffrés. Certains articles faisaient état de 12 500 mâts en 2020, si les objectifs étaient remplis. Ce n'est pas parce que certains essaient de promouvoir des solutions rentables pour eux et tant mieux pour eux ! , que nous sommes obligés d'entrer systématiquement dans leur jeu. L'objet de notre débat n'est pas de discuter le prix de rachat de l'électricité, mais je ne voudrais pas laisser penser qu'il y a quelque chose de vertueux, quand ça ne l'est ni pour les paysages ni sur le plan financier. Ne nous jetons donc pas le mot « lobby » à la figure : sinon, je reprendrai la parole et dirai ce que j'en pense, car, moi aussi, j'ai des dossiers. (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Tourtelier :

Je le reconnais. Ma remarque a donc une portée plus générale. Quoi qu'il en soit, les problèmes ne sont pas de même nature. Avec les éoliennes, on est dans l'écologie ; le paysage, ce n'est pas une question d'écologie, c'est une affaire d'esthétique. Les éoliennes produisent de l'électricité, elles remplissent donc une fonction, de même que les silos des aliments pour animaux ou la ligne à haute tension que l'on va construire pour l'EPR de Flamanville, et qui s'inscrivent aussi dans le paysage. Mais, avec le paysage, on est dans l'esthétique, dans le subjectif, dans ce qui justifie les sciences humaines. Vous avez parlé d'harmonie, monsieur le président de la commission : en musique,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Brard :

Mais si ! Nos collègues Cochet et Mamère doivent avoir des boules Quies en réserve. (Sourires.) Pour ceux qui ont une acuité auditive normale, les éoliennes font du bruit quand elles tournent, en tout cas, car, au repos, elles sont parfaitement silencieuses, mais elles présentent alors moins d'intérêt pour la production d'électricité. « Et pourtant, elle tourne ! » disait Galilée. Malgré l'affection que j'ai pour Noël Mamère, Galilée est entré dans l'histoire et, quatre siècles après, y est toujours. On verra, dans quatre siècles, si Noël Mamère y est resté.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

...draulique est fortement exploité et qu'il faut prendre en compte les objectifs de bon état écologique de l'eau, que la géothermie n'est pas disponible partout et que les technologies solaires sont chères. En matière d'énergie éolienne terrestre, les objectifs sont ambitieux puisqu'il s'agit de passer de 3 500 éoliennes aujourd'hui à 8 000 à 10 000 éoliennes. J'ajoute que, selon une note de RTE, l'électricité éolienne se substitue à 75 % à l'énergie fossile, évitant l'émission de 1,65 million de tonnes de CO2. Le mégawattheure d'éolien revient à 85 euros et le prix de l'énergie substituée est de 68 euros c'est le prix vendu et non le coût marginal. Comme l'a indiqué Mme la secrétaire d'État, le surcoût payé par le consommateur est relativement réduit, puisqu'il équivaut à 3 euros pour un ménage qui ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob, rapporteur de la commission des affaires économiques :

Cet amendement vise à garantir que la production d'énergies renouvelables sera rendue possible par l'adaptation des réseaux de transport et de distribution d'électricité. (L'amendement n° 137, accepté par le Gouvernement, est adopté.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Cochet :

L'amendement n° 1249 tend à ce que les rapports de programmation pluriannuelle des investissements réalisés dans les domaines de l'électricité et de la chaleur soient cohérents avec les objectifs européens et les planifications régionales, en particulier les « plans climat-énergie territoriaux » cités à l'article 7.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Bouvard :

...te plusieurs en France et il suffirait d'une petite modification législative pour en développer d'autres. Malheureusement, la remontée de l'eau dans le barrage en amont nécessite de l'énergie électrique qui est facturée, de même que son transport, alors qu'elle est produite sur place, ce qui réduit d'autant la rentabilité de ces stations. Cet amendement vise donc à effacer le coût du transport d'électricité, puisque tout le processus visant à pomper l'eau en période creuse et à la turbiner en période de pointe a lieu sur le même site.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob, rapporteur de la commission des affaires économiques :

Cet amendement n'a pas été examiné par la commission. La première phrase de l'amendement, qui rappelle que la production d'électricité d'origine hydraulique « dans le respect de la qualité biologique des cours d'eau fait partie intégrante des énergies renouvelables à soutenir » me semble satisfaite : son objet a été évoqué à plusieurs reprises dans les amendements précédents. En revanche, la suite me paraît relever davantage du Grenelle II que d'un texte d'orientation. L'adoption en l'état de cet amendement risquerait, en effet...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Bouvard :

J'y suis très sensible, madame la présidente. Une solution consisterait à supprimer la dernière phrase de mon amendement, lequel vise à inscrire dans le projet de loi d'orientation l'intention du Gouvernement d'encourager les STEP, et on résoudrait la question de la non-facturation du transport de l'électricité dans le cadre du Grenelle II, après avoir consulté le régulateur. Cette solution aurait le mérite, je le répète, d'inscrire dans le projet de loi d'orientation l'intention de développer les STEP. Je propose donc de rectifier l'amendement n° 985 en ôtant la dernière phrase.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Cochet :

Une fois n'est pas coutume, je suis d'accord avec M. Bouvard. Depuis le XIXe siècle, on a fait peu d'avancées scientifiques ou techniques en matière de stockage de l'électricité : on sait la stocker chimiquement ou grâce à l'utilisation de certains supraconducteurs, mais alors sans atteindre la température ambiante. La seule façon massive de la stocker est le pompage de l'eau aux heures creuses. Je suis donc favorable à l'amendement rectifié de M. Bouvard qui permet, en effet, de ne pas trop entrer dans les détails ce sera l'affaire du Grenelle II.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGerminal Peiro :

Monsieur Bouvard, votre proposition est excellente parce que si on pouvait développer les stations de transfert d'énergie par pompage, c'est-à-dire faire en sorte que l'hydroélectricité s'alimente elle-même comme cela se pratique dans d'autres domaines , on résoudrait le problème de la multiplicité des microcentrales au fil de l'eau, ce qui permettrait d'éviter le massacre de nos torrents et de nos rivières et d'en conserver pour nos petits-enfants.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Cochet :

Non, parce que nous parlons de promouvoir les énergies renouvelables. Il y a dix autres manières de produire de l'électricité qu'à partir du charbon ou du nucléaire. J'ai visité la centrale de Cordemay, qui produit quelque 3 500 mégawatts : c'est une immense usine pour laquelle on fait venir des vraquiers depuis le Maroc ou l'Afrique du Sud. Il ne faut plus produire de l'électricité de cette façon, même avec la technologie CCS de captage et de stockage du carbone ! (L'amendement n° 1106, tel qu'il vient d'être rectifié...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Dionis du Séjour :

...es stratégiques. Un premier se caractériserait par la volonté de diminuer notre consommation énergétique. Un deuxième consisterait à augmenter en priorité les énergies renouvelables. Enfin, l'énergie nucléaire constituerait une variable d'ajustement pour nos besoins. Dans cette perspective, le nucléaire serait plus en retrait. Notre collègue Serge Poignant me faisait observer que la production d'électricité elle-même comportait une petite part d'énergie thermique. Globalement, 78 % de l'électricité sont d'origine nucléaire, environ 12 % sont produits par l'énergie hydraulique à laquelle il convient d'ajouter un peu d'énergie éolienne, la part de l'énergie thermique restant donc marginale. La représentation nationale peut-elle se montrer capable de voter une disposition forte consistant à faire de l...