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La conférence des présidents vient de se réunir. À la demande du Gouvernement, des séances sont ouvertes samedi 17 janvier le matin, l'après-midi et, éventuellement, le soir (« Très bien ! » et applaudissements sur les bancs du groupe UMP), pour poursuivre la discussion du projet de loi organique.
C'est pour la défense de leurs idées que les électeurs ont choisi tel ou tel candidat lors des élections législatives afin qu'il devienne le député de leur circonscription. Dans ces conditions, nous réprouvons la mesure de rétorsion que nous impose le Gouvernement en exigeant que le débat se poursuive samedi. Nous ne sommes encore qu'en première semaine de discussion et ce texte ne sera soumis au vote que dans une dizaine de jours, ce qui nous laisse largement le temps de débattre des treize articles qu'il comporte.
Pour tout texte qui suscite un long débat, la tradition veut que l'on attende au moins la fin de la première semaine pour dresser un état des besoins et, le cas échéant, ouvrir de nouvelles séances. Le Gouvernement nous impose donc de siéger toute la journée de samedi. Je le répète : je considère qu'il s'agit d'une mesure de rétorsion. Je le fais avec d'autant plus de calme que je suis une parlementaire sans aucun autre mandat je précise qu'en l'occurrence, ce n'est pas le cumul des mandats que je déplore, mais le fait qu'un débat aussi essentiel ne doit pas concerner que les députés parisiens, voire franciliens, mais l'ensemble des députés de la nation. Tou...
Remercions-le encore, car il nous rajeunit ! Ce qui se passe me rappelle en effet le collège et le lycée, où, quand on n'était pas sage, on nous punissait de quatre heures de colle le samedi matin et d'autant le samedi après-midi.
...dre ses amendements et améliorer ce texte important, qui en a bien besoin. Reste, malgré, tout une question pratique. Avec le bon réseau de transports collectifs dont dispose notre pays, nous entendons privilégier ce moyen de transport, de façon à préserver l'environnement et la planète. Il serait utile, monsieur le secrétaire d'État, que nous sachions à quelle heure ouvrira réellement la séance samedi matin. Il serait discourtois de prolonger la séance du vendredi soir jusqu'à quatre heures du matin et de ne pas pouvoir ouvrir la suivante avant midi, le lendemain sachant qu'il faut un délai de huit heures entre deux séances , ce qui obligerait nos collègues à « poireauter » dans la salle des quatre colonnes. Dans ces conditions, il serait bienvenu de décider que nous ne siégerons pas au-de...
Dans ces conditions, vous comprendrez que l'on prenne nos précautions ! J'entends bien que certains veulent s'organiser, mais de tels délais nous obligent à travailler le samedi, voire le dimanche.
Remercions donc le Gouvernement d'avoir écouté ce qu'a dit tout à l'heure l'un de vos orateurs les plus talentueux, M. Montebourg, qui a déclaré qu'il était prêt à passer le week-end avec nous sur un texte qui le passionne. J'en tire deux conclusions. La première, c'est que M. Montebourg sera là samedi, comme je le souhaite ; la seconde, c'est que le Gouvernement fait preuve d'un esprit d'ouverture qui l'honore en acceptant immédiatement ce que Montebourg lui a demandé ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
Vous ne voulez pas siéger samedi, mais vous demandez sans cesse des suspensions de séance ; c'est abracadabrant ! (« -tesque ! Abracadabrantesque ! » sur les bancs du groupe SRC.)
Nous avons naturellement pris acte de la décision du Gouvernement d'ouvrir des séances samedi. Cela nous permettra d'aller au fond du sujet. Et, puisque vous nous reprochez le nombre de nos amendements, je me permets de donner un conseil au rapporteur et au secrétaire d'État. Pour qu'ils soient moins nombreux, il suffit de les accepter. (Rires et exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Nous l'avons démontré tout à l'heure en retirant immédiatement soixante-six de nos amendements, alors que le rapporteur venait d'en accepter un. Par ailleurs, permettez-moi d'émettre un vrai regret, qui ne porte pas sur le fait que nous travaillions samedi, car l'enjeu en vaut la peine. Mais de nombreuses organisations syndicales, des associations de parents d'élèves et des fédérations d'éducation populaire ont appelé samedi à une manifestation dans tous les départements. Bon nombre de parlementaires de l'opposition ne pourront donc pas, comme ils en avaient l'intention, y participer dans leurs circonscriptions.
Ils viendront donc manifester à Paris et seront là pour siéger. Nous serons là samedi, comme nous serons là dimanche, et il nous serait agréable que ce soit Marc Le Fur qui préside. (« Tout à fait ! » sur les bancs du groupe SRC.)
Mais on me dit maintenant qu'il faudra encore siéger vendredi et samedi. Cela doit paraître bien trivial mais vous savez bien que je ne m'intéresse qu'aux questions triviales, comme le temps de parole du Président de la République quand il était député, son budget ou sa rémunération. Je souhaiterais un minimum de respect pour les hommes et les femmes qui siègent ici