Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Interventions sur "réelle"

16 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Migaud, président de la commission des finances, de l'économie générale et du plan :

Face à la crise financière qui atteint le crédit interbancaire, les marchés financiers et l'économie réelle, il convenait de réagir, dans un premier temps, par des mesures propres à rétablir la confiance, et ce de façon urgente et concertée au niveau européen. Mais reconnaissons que, jusqu'à une date récente, les initiatives n'ont été ni claires ni coordonnées. Cependant, ces mesures d'action immédiate doivent s'accompagner de réformes touchant au fonctionnement de la sphère financière et de mesures fa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Migaud, président de la commission des finances, de l'économie générale et du plan :

De même, elle pourra formuler des observations utiles au Gouvernement sur les positions à faire valoir aux niveaux communautaire et international pour réformer les normes comptables, encadrer les agences de notation et renforcer la régulation des marchés financiers. Pour la crise de l'économie réelle, nous en discuterons de manière approfondie dans les jours prochains, à l'occasion de l'examen du projet de loi de programmation des finances publiques et du projet de loi de finances pour 2009. Pour l'heure, j'observe simplement que ce premier collectif fait apparaître, outre une augmentation de la charge de la dette, une baisse significative de 5 milliards d'euros des recettes attendues en 2008...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Brard :

...menés à nous prononcer dans la précipitation, dans l'urgence, autre forme de la fébrilité, et donc sous la pression des marchés qui, il est vrai, sont votre boussole. Ce texte est intitulé « projet de loi pour le financement de l'économie ». Mais de l'économie, on n'en dit pas un mot. Il ne s'agit que de donner des subsides aux banques et d'alimenter les circuits financiers. Pourtant, l'économie réelle va mal. Les défaillances d'entreprises se multiplient : les liquidations ont augmenté de 28 % dans l'immobilier, 25 % dans la construction, 19 % dans l'hôtellerie-restauration, 12 % dans le commerce de détail. La production industrielle recule de façon significative. Les mises en chantiers et ventes de logements neufs s'effondrent ; les permis de construire des logements neufs étaient en recul de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Brard :

C'est cela, l'économie réelle. Mais dans vos discours, pas un mot à ce sujet uniquement les regards de Chimène pour les banquiers. A quoi sert le plan de consolidation des banques, si rien n'est fait pour la vraie création de richesses ? Et si nous en sommes là, qui est responsable ? Là-dessus non plus, vous ne dites rien. Pourtant, c'est le système dont vous êtes les thuriféraires. En réalité, vous utilisez la situation ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Brard :

...e. (Applaudissements sur les bancs du groupe GDR.- Protestations sur les bancs du groupe UMP.) Vos hurlements sont l'hommage du vice à la vertu, cette vertu révolutionnaire qui vous fait frémir aujourd'hui encore ! Toujours selon le Président de la République encore, les dirigeants « ne doivent pas recevoir d'actions gratuites. Leur rémunération doit être indexée sur les performances économiques réelles de l'entreprise. Ils ne doivent pas pouvoir prétendre à un parachute doré [ ] Voilà quelques principes simples qui relèvent du bon sens et de la morale élémentaire sur lesquels je ne céderai pas. » Et d'ajouter qu'il ferait légiférer avant Noël sur les parachutes dorés. Mais tout cela est déjà remisé sur les plus hautes étagères de son placard, avec tant d'autres promesses électorales. A Toulon...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Brard :

...de chance de gagner. Vous n'avez rien vu venir alors que les signes s'accumulaient. L'année dernière, un graphique paru dans Les Échos je le tiens à votre disposition s'intitulait ainsi : « Le doute atteint les promoteurs français. » En effet la conjoncture commençait à se retourner dès 2007 mais vous n'en avez tenu aucun compte négligeant de prendre la moindre mesure en faveur de l'économie réelle. Mais, soyons rassurés : si l'on vous écoute, aujourd'hui, tout va mieux. Vous n'êtes d'ailleurs pas la seule à le dire. Hier, Dominique Strauss-Kahn, a affirmé : « nous avons le pic de la crise derrière nous ». (« Ah ! » sur les bancs des groupes GDR et SRC.) Mais, prudent, il a ajouté : « Peut-être. » On le reconnaît bien là ! D'expérience, Dominique Strauss-Kahn sait bien qu'il est plus facil...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Brard :

que, au FMI, Mme Lagarde a déclaré : « Back in business. » Décidément, il va falloir se mettre à l'anglais dans cet hémicycle, d'autant qu'il nous appartient de faire l'exégèse des textes importants. Vouliez-vous dire back dans la spéculation, ou back dans l'industrie réelle ? Cela dit, nous ne pouvons qu'être rassurés depuis que le FMI a confié à Mme Lagarde la mission de tirer les leçons de la crise et de recommander des mesures propres à rétablir la confiance et la stabilité du système financier !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Brard :

...ndrement pour en faire un levier du développement économique. Pour ce faire, il faut remplacer la logique du dividende par celle de l'intérêt général et du développement économique, faute de quoi nous sommes condamnés à retomber dans les mêmes ornières. Nous préférons la guérison à la rémission. Il faut également sortir de la spéculation sauvage et de l'économie virtuelle, qui détruit l'économie réelle. Il faut un texte qui garantisse les banques, mais aussi l'économie, en investissant dans le logement et les infrastructures ; or, là-dessus, vous n'avez rien dit je ne reviens pas sur les propositions de la semaine dernière. Vous donnez des garanties aux banques, mais où sont les garanties pour les salariés de Renault-Sandouville, que vous et votre ami Carlos Ghosn réduisez au chômage ? (Prote...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Cahuzac :

Madame la ministre, monsieur le ministre, mes chers collègues, nous sommes au moins d'accord sur un constat : l'urgence est là ! Nous savons, en effet, que la paralysie du crédit interbancaire ce que l'on appelle la crise des liquidités et les risques qui pèsent sur la solvabilisation des banques menacent non seulement le secteur bancaire, mais, au-delà, l'économie réelle qui est menacée, celle dont les acteurs peuplent nos circonscriptions. Le plus souvent, ce ne sont pas les grandes entreprises du CAC40 qui créent de l'emploi et de la richesse dans nos territoires, mais plutôt les PME, qui sans le concours d'organismes bancaires ne peuvent investir pour améliorer leur compétitivité et auront peut-être, pour certaines d'entre elles, des difficultés à boucler leur...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Cahuzac :

...appelons à celle de la majorité. La grande différence entre vous et nous, c'est que vous n'avez pas besoin de nos voix pour mettre en oeuvre votre politique, tandis que les voix de l'UMP seraient nécessaire pour vous en faire changer. Or ce changement est indispensable pour sortir le pays de la crise économique et sociale. Plutôt que d'entamer un débat de fond qui permette d'évaluer l'efficacité réelle des mesures du paquet fiscal, vous préférez l'invective à l'endroit de la gauche, attitude tout à fait déplorable que vous condamniez lorsque vous siégiez dans l'opposition mais qui vous amuse aujourd'hui. Vous en appelez à la responsabilité et à l'unité nationale. L'union nationale est une bonne chose à condition de ne pas la convoquer à tort et à travers. Le dernier à l'avoir invoquée, c'est J...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

... est proposé, l'honnêteté intellectuelle et l'idée que nous nous faisons de l'éthique républicaine m'imposent de dire ceci : cette tourmente à laquelle tous les pays sont confrontés est sans précédent pour notre génération. Personne ne souhaite à aucun gouvernement de devoir affronter une telle situation. Nous sommes face à une crise financière qui secoue les marchés, mais menace aussi l'économie réelle, l'emploi, nos entreprises et le revenu de nos concitoyens. Cette crise met en danger l'équilibre déjà précaire et injuste du monde actuel. C'est pourquoi nous reconnaissons la difficulté de la tâche de tous les responsables politiques qui sont confrontés à cette crise à travers le monde et leur témoignons notre respect, quel que soit notre jugement sur les réponses qu'ils apportent à ce séisme ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

Madame la présidente, madame, monsieur les ministres, mes chers collègues, la crise financière a atteint un niveau tel qu'elle affecte désormais le financement de l'économie réelle. L'aggravation de la situation des marchés financiers, l'érosion de la confiance des investisseurs, la hausse du risque de crédit et l'assèchement des liquidités qui en découle menacent de bloquer le fonctionnement du système financier international et d'avoir des conséquences négatives sur la croissance de notre économie. Il est vrai que le plan Paulson n'a pas contribué à redresser la situatio...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Le Maire :

...l'Union européenne. Il ne crée donc pas davantage de concurrence entre les États membres, il signe, au contraire, une nouvelle solidarité, seul moyen de rendre confiance à l'ensemble du système économique. Au-delà de la méthode, le plan que vous nous proposez répond précisément aux besoins des économies européennes. L'urgence est d'éviter une contagion massive de la crise financière à l'économie réelle par un manque de financement des entreprises. L'urgence est de fournir les liquidités nécessaires aux banques pour leur permettre de jouer leur rôle de prêteur auprès des entreprises comme des particuliers. L'urgence est de sortir de la défiance généralisée pour renouer un à un les fils de la confiance. Pour retrouver un financement normal de l'économie, vous nous proposez deux types de mesures ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Giacobbi :

...'Eurogroupe élargi à la Grande-Bretagne, qui en est le principal inspirateur, représenterait, même si on n'atteint que la moitié des plafonds envisagés des emprunts opérés sur le marché par des institutions publiques garanties par l'État, plusieurs centaines milliards d'euros, soit beaucoup plus que ce qui se fait habituellement. Nous ne savons pas aujourd'hui quel niveau les emprunts atteindront réellement. Vous nous dites que tout va bien et que l'on n'en aura peut-être pas besoin. Tant mieux, mais personne ne peut déterminer globalement ce montant. D'un côté, les États apporteront du capital aux banques ou leur procureront des liquidités à moyen terme, mais, de l'autre, ils assécheront, ce faisant, les marchés financiers à un niveau très supérieur à ce qui se pratique habituellement. La seco...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Chartier :

...e face à une crise bancaire et financière dont la propagation trouve son origine dans la rupture de confiance des différents acteurs dans le système bancaire, moteur du financement de notre économie, depuis la faillite de la banque américaine Lehman Brothers. Cette perte de confiance a eu pour conséquence directe le blocage total du système bancaire et, ainsi, l'ensemble des acteurs de l'économie réelle les entreprises, les ménages et les collectivités sont devenus les victimes de la paralysie de la circulation de l'argent. Face à une telle situation, plusieurs attitudes étaient envisageables : attitude dogmatique contre attitude pragmatique, attitude frileuse contre attitude volontariste, attitude isolée, monsieur Brard, contre attitude collective.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLionel Tardy :

... elle l'avait fait lors de la crise géorgienne. L'Europe, et c'est tout le mérite de la présidence française, a pris une autre dimension sur la scène internationale. La réponse qui nous est proposée ici me semble adaptée, car le gros risque aujourd'hui, ce n'est pas la baisse des cours de bourse. Ils remonteront tôt ou tard. Non, le vrai problème, c'est le financement au quotidien de l'économie réelle, et notamment les problèmes à venir de financement de la trésorerie de nos PME. À quand, madame la ministre, la création d'une véritable banque des PME, à capitaux publics ou mutualistes, là où OSEO se borne à garantir les crédits aux PME ? L'épargnant, tant qu'il n'a pas vendu, n'a pas perdu, alors que, pour la PME, le jour où le banquier ferme le robinet, c'est la cessation de paiement et c'est...