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Interventions sur "publicité"

502 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Mathus :

Je m'insurge contre cette variante particulièrement perverse de la publicité que constitue le placement de produit. On pourrait certes imaginer bien des fables (M. Jean-Marc Ayrault entre dans l'hémicycle.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarcel Rogemont :

...eviendrai pas sur ce qui a été dit. Je veux simplement rappeler qu'en commission, le président Copé avait souhaité que le débat puisse avoir lieu dans l'hémicycle. Nous étions pour le moins surpris que l'on puisse, avant même d'avoir créé cette taxe, être déjà en train de réfléchir à sa diminution. Cela montre bien l'amateurisme qui a présidé à la conception du financement de la suppression de la publicité sur France Télévisions. Lors de l'examen de l'article 20, comme je viens de le rappeler et comme l'a également rappelé mon collègue Patrick Bloche, on a vu comment était traitée la taxe sur le surplus de recettes publicitaires pour les chaînes privées : en gros, il n'y aura pratiquement rien à attendre du produit de cette taxe. Avec l'article 21, on est dans la même mécanique. Je ne reprends pa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Mathus :

mais seulement 16 heures à l'opposition. Les journaux télévisés recourent donc déjà au placement de produit, au profit du Président de la République et de sa majorité ! (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Nous avons le devoir de dénoncer l'hypocrisie : je veux parler de la vôtre, qui consiste à juger la publicité néfaste au service public lorsqu'elle risquerait de lui rapporter de l'argent, mais à autoriser le placement de produit, forme la plus inique, la plus perverse et la plus dégradante de publicité (Exclamations sur plusieurs bancs du groupe UMP), et à lui ouvrir toutes grandes les antennes ! Cela confirme que le Gouvernement est prisonnier de ses propres contradictions, obnubilé par son unique but ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNoël Mamère :

...he même des parties de la loi pour aller plus vite et pour répondre aux exigences du Président de la République. Madame la ministre, je reviens encore une fois devant vous pour vous poser les mêmes questions. Vous n'avez pas répondu à celle que je vous ai posée sur les conseils d'administration des sociétés qui composent le groupe France Télévisions. Vous m'avez répondu que la suppression de la publicité était une affaire de gestion. Franchement, vous ne manquez pas d'air, si je puis m'exprimer ainsi (« Oh ! » sur les bancs du groupe UMP.),

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarcel Rogemont :

Je vous remercie d'avoir apporté quelques précisions sur ce dont nous discutons. (Rires sur plusieurs bancs du groupe UMP.) Je parle de l'amendement ! Il s'agit de publicité clandestine. Nous allons naturellement demander que son introduction dans des produits audiovisuels fasse l'objet d'une information préalable, afin de tenter d'en limiter le plus possible l'utilisation. S'agissant des vidéomusiques, la situation est encore plus complexe : comment fournira-t-on cette information préalable ? L'exemple appartient certes au passé, mais imagine-t-on que Serge Gainsb...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNoël Mamère :

de nous répondre cela alors que la suppression de la publicité est l'un des éléments essentiels de votre projet de loi, qui vise notamment au sous-financement du service public de l'audiovisuel. J'attends une réponse politique et juridique sur le fait de savoir si, aujourd'hui, le président de France Télévisions est en mesure d'imposer la suppression de la publicité aux conseils d'administration de France 2, de France 3, de France 5 et de RFO. Deuxième ques...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNoël Mamère :

Nous sommes là au coeur de nos discussions, madame la présidente. Dans le budget 2009 de France Télévisions, nous confirmez-vous, madame la ministre, l'estimation selon laquelle 260 millions d'euros devant provenir de la publicité et du parrainage manqueront à l'appel ? Pour l'instant, vous n'avez pas apporté de réponse. On ne peut donc pas vous croire pour les 450 millions d'euros et pour la compensation, à l'euro près, des pertes de ressources publicitaires. Tout cela n'est que mensonges. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarcel Rogemont :

Désormais, la publicité clandestine nous obligera à nous poser ce type de question. De même, Brigitte Bardot faisait l'apologie d'une marque de mobylette

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarcel Rogemont :

L'extension à la musique de ces publicités clandestines portera donc atteinte à la qualité artistique et au regard que nous porterons

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarcel Rogemont :

Notre amendement diffère quelque peu de l'amendement n° 114. Il pourrait advenir sait-on jamais ? que le montant de la taxe sur la publicité diffusée par les chaînes de télévision prévue à l'article 20 et de la taxe portant sur Internet soit supérieur à celui escompté, d'où l'importance des questions que j'ai posées tout à l'heure sur les volumes financiers de ces taxes, tant il est vrai que le Parlement, et notamment l'Assemblée nationale, doivent en suivre l'affectation. Le produit de ces taxes tombant dans le budget général, il...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarcel Rogemont :

sur la création artistique. Dès lors qu'une marque ou un produit seront cités dans une chanson, on aura l'impression qu'il s'agit de publicité. Et quand le Président de République lancera son bras en avant en découvrant ses poignets, on se demandera s'il ne reçoit pas d'argent de Rolex.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Brard :

L'amendement de nos collègues socialistes est bien meilleur que celui de la commission. Monsieur Kert, vous demandez un rapport au Gouvernement. Nos collègues demandent seulement, et plus prudemment, un rapport. Eu égard à l'affaire de la publicité, on se demande à quoi sert le Gouvernement ! En effet, alors que la discussion parlementaire n'est pas terminée, nous apprenons que M. de Carolis va saisir son conseil d'administration on ignore en vertu de quoi ! pour supprimer la publicité dès le début du mois de janvier sur l'audiovisuel public. Concrètement, on viole le Parlement, et ce, avec l'assentiment du Gouvernement. Réforme consti...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Mathus :

Je serais extrêmement choqué que vous n'acceptiez pas de voter notre amendement, compte tenu de la confusion que pourraient entraîner chez les plus jeunes des émissions dont on ne connaîtrait pas la part de promotion publicitaire. Car le placement de produit n'est pas autre chose qu'une forme particulièrement perverse de publicité déguisée. Je vois mal au nom de quoi vous vous opposeriez à cette initiative salutaire pour l'esprit public et la bonne information de nos concitoyens.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Bloche :

...e dont les dépenses de l'État sont réparties. En outre, chers collègues de la majorité, compte tenu du nombre de priorités sociales à financer dans notre pays, il eût été préférable que le budget de l'État fût moins sollicité pour financer l'audiovisuel public. Aujourd'hui, 70 % de nos concitoyens disent préférer voir leurs programmes commencer sur France Télévisions dès vingt heures trente, sans publicité, et nous les comprenons. Néanmoins il eût fallu leur demander, en même temps, s'ils étaient toujours d'accord, sachant que l'audiovisuel public ne sera pas financé à la hauteur de ses missions et que les programmes de France Télévisions seront inévitablement d'une qualité moindre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarcel Rogemont :

Compte tenu des inquiétudes suscitées par la publicité clandestine que constitue le placement de produit, nous souhaitons que toutes les dispositions susceptibles de limiter son usage soient inscrites dans la loi. Le CSA surveille depuis longtemps le placement de produit, jusque-là interdit, mais désormais, il devra jouer un rôle de flic en améliorant l'organisation de ces pratiques. À ce titre, il importe que certains principes soient rappelés. Le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Bloche :

...est en effet pas considéré comme un principe mais comme une dérogation. Pour encadrer ce système dérogatoire, Didier Mathus a présenté un amendement ô combien pertinent destiné à prévenir le téléspectateur, à l'instar de ce qui se fait pour avertir le public du début et de la fin des spots publicitaires à la télévision ou pour informer le lecteur de presse, grâce à la mention « communiqué » ou « publicité », que certaines pages de journaux ont été achetées par des États et des grands groupes. Le téléspectateur est en effet un consommateur dont il importe de garantir les droits, qui sont au coeur de l'article 26. Cet amendement vise à assigner des missions précises au CSA qui, en tant que haute autorité de régulation, sera amené à encadrer le placement de produit et à sanctionner les dérives exist...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Martinel :

Il me semble qu'il y a une contradiction profonde entre, d'une part, les principes sur lesquels se fonde le président Sarkozy pour supprimer la publicité sur les chaînes publiques et je me réfère à l'excellent livre de Serge Regourd intitulé Vers la fin de la télévision publique ?, qui part du postulat qu'il y aurait antinomie entre la pression publicitaire et les missions culturelles de la télévision publique et, d'autre part, la décision d'autoriser le placement de produit. Cette pratique renforcera en effet la dépendance à l'égard des annon...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélie Filippetti :

Nous proposons quelques mesures pour encadrer le placement de produit que vous avez fait entrer dans ce projet de loi par la petite porte. Ce texte faisait déjà un certain nombre de cadeaux aux chaînes privées : passage de six à neuf minutes de publicité par heure, passage de l'heure glissante à l'heure d'horloge, deuxième coupure de publicité dans les films et téléfilms. Maintenant il en fait un de plus : le placement de produit. La révision de la directive de novembre 2007 a encouragé les États membres à adopter des réglementations visant à encadrer cette pratique, dont il était explicitement précisé qu'elle était dangereuse. C'est pourquoi no...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNoël Mamère :

mais vous n'avez toujours pas répondu à la question que je vous ai posée sur les 80 millions d'euros de déficit de France Télévisions dans le budget 2009, ni sur les 260 millions d'euros prévus en recettes commerciales adossées à la publicité et au parrainage. Vous savez très bien que France Télévisions ne pourra pas atteindre ce chiffre, pour une raison très simple, c'est que, depuis la déclaration du Président de la République annonçant la restriction de la publicité sur le service public, les chaînes privées ont procédé à un véritable dumping sur la tranche avant vingt heures, entre dix-neuf et vingt heures. Demain, les chaînes pr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Roy :

Madame la ministre, cet amendement me permet de vous rappeler que vous voulez interdire la publicité pour la faire rentrer par une autre fenêtre. Vous pratiquez l'art du mensonge avec une dextérité et un talent remarquables.