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point de vue que nous partageons très largement, devront encore attendre pour s'assurer qu'une France volontaire, solidaire et généreuse demeure une chance pour les outre-mer. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC et du groupe GDR.)
Madame la présidente, madame la ministre, mes chers collègues, le vote du budget est un acte politique d'importance pour les élus que nous sommes car nous portons les espoirs légitimes de nos compatriotes face à cette crise sans précédent, aussi brutale par ses effets que porteuse d'anxiété. Pour l'outre-mer, où les handicaps structurels rendent nos territoires extrêmement vulnérables face aux effets de cette crise, vous nous proposez d'examiner un budget frappé de caducité en raison d'objectifs de croissance trop optimistes. Or, madame la ministre, votre gouvernement le sait pertinemment ; vous le faites en toute connaissance de cause : la mise en oeuvre des mesures du nouveau plan d'austérité annon...
Tout simplement que ce gouvernement, aveuglé par son dogmatisme ultra-libéral, a paupérisé les outre-mer ; il les a mis à genoux. Vous semblez vouloir afficher de l'optimisme, madame la ministre ; c'est de bonne guerre. Mais les faits plaident en votre défaveur. En Guadeloupe, par exemple, entre 2007 et 2011, les effets dévastateurs de la RGPP, combinés à la mise en oeuvre de la carte scolaire, ont fait passer le taux d'échec scolaire de 25 % à 32 %. Dans le même temps, la LODEOM n'a pas été le le...
Ainsi, à l'heure des évaluations par les agences des notations, s'il devait être donné une note relative à la maîtrise des déficits en matière de développement en outre-mer, elle serait gratifiée d'un triple C : crise, chômage, catastrophe sociale. Or l'outre-mer aspire au triple A symbolisé par l'ambition. Madame la ministre, vous comprendrez dès lors que, comme je l'ai fait les années précédentes, je ne peux approuver votre budget. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC et du groupe GDR.)