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...ités et organise sa défense, pas contre d'autres, mais avec d'autres, pour peser sur la sécurité du monde. Le dépôt d'une motion de censure sur un tel sujet relève, vous le voyez bien, d'une politique partisane, politicienne (Exclamations sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche), et n'est pas à la hauteur des enjeux. La France doit poursuivre ses efforts pour que l'Afghanistan sorte de la situation où il se trouve et devienne un État libre. La France doit constamment être engagée en faveur de la paix dans le monde. Le groupe Nouveau Centre a fait le choix depuis le début de la législature d'être aux côtés du Gouvernement pour que les réformes tant attendues par les Français soient mises en oeuvre. Monsieur le Premier ministre, nous sommes engagés pour la défense du d...
...nq ans. Rassurez-vous, il nous reste cinquante mois. Nous sommes déterminés à tenir la totalité des engagements que nous avons pris devant les Français. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) J'en viens maintenant à vos critiques sur la politique étrangère, puisque vous semblez à nouveau vous y intéresser, et particulièrement sur l'envoi de renforts en Afghanistan. Tout d'un coup, le PS a redécouvert la présence de nos soldats à Kaboul, alors que, comme l'a très bien rappelé le Premier ministre, l'armée française y est depuis 2001. Avant d'aborder le fond du sujet, je voudrais revenir sur la question du vote, puisque vous justifiez le dépôt de cette motion de censure par le fait que c'est la seule façon pour vous d'en obtenir un. En 2001, Lionel Jospin é...
Pardon d'avoir cité des noms qui fâchent ! Je vais essayer d'être le plus court possible pour ne pas déranger. Lionel Jospin était Premier ministre lorsque l'engagement de troupes françaises en Afghanistan a été décidé.
Auriez-vous des scrupules tardifs ? Cela expliquerait-il que vous n'ayez pas prononcé vous-même le discours à cette tribune, laissant M. Hollande le faire à votre place ? Comme cette question vous gêne, vous dites que les choses sont différentes par rapport à 2001. Je vais donc aborder maintenant la question de fond : faut-il ou non envoyer des renforts en Afghanistan ? Le Premier ministre vous a brillamment répondu et il a mesuré à cette occasion l'enthousiasme qu'a provoqué son discours sur les bancs de la majorité. Je veux appuyer à mon tour, monsieur Hollande, là où, sans doute, ça va faire un petit peu mal à gauche. (Exclamations sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.) La présence française en Afghanistan est une réponse à...
Je voudrais aussi rappeler aux socialistes, qui se cantonnent souvent dans des débats franco-français, que la décision d'envoyer des renforts en Afghanistan n'est pas une initiative isolée de la France : elle s'inscrit dans une démarche collective sous mandat de l'ONU, avec plus de trente-neuf pays engagés, dont vingt-cinq de nos partenaires européens. Dans ce contexte, que préconisez-vous, monsieur Hollande ? Le départ pur et simple des troupes françaises, le retour des talibans à Kaboul, avec leur cortège d'horreurs : la lapidation, la soumission ...
Ce n'est pas en fuyant nos responsabilités que nous redonnerons à l'Afghanistan les moyens de reprendre en mains son destin. Ce n'est donc pas la censure qu'il nous faut demander. C'est l'évaluation régulière des résultats obtenus sur place. Monsieur le Premier ministre, une conférence internationale se tiendra à Paris en juin 2008, comme vous l'avez rappelé, pour faire le point sur le Pacte pour l'Afghanistan.
Faut-il enfin rappeler que nos soldats sont en Afghanistan au nom d'une vieille amitié, et à la demande du gouvernement afghan, M. Jean-Pierre Brard. Fantoche !
qui s'appuie sur une légitimité démocratique reconnue ? Comment oublier l'amitié historique qui lie la France et l'Afghanistan ? Je pense à l'ouverture du lycée francophone de Kaboul, dès 1923 ; à la longue coopération universitaire avec les chercheurs de Kaboul, aux accords qui lient nos pays depuis les années soixante dans les domaines de la santé ou de l'agriculture. Je pense à la fameuse visite, au début du mois de mai 1968, que Georges Pompidou a tenu absolument à maintenir en dépit des événements que l'on connaît....
...de vous entre-déchirer et trouver quelques propositions concrètes. Pour ce qui nous concerne, nous allons continuer d'avancer pendant ce temps. Nous avons des rendez-vous majeurs avec le pays, des réformes essentielles à mettre en oeuvre, au côté du Président de la République, avec une seule ambition : servir notre pays, faire en sorte, notamment à travers le renforcement de notre contingent en Afghanistan, que la France montre son rayonnement universel,