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Interventions sur "religion"

28 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançoise Hostalier :

c'est-à-dire les religions catholique, protestante et juive, qui s'y sont conformées assez rapidement, il faut le reconnaître. Par contre, l'islam échappa à la loi

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançoise Hostalier :

...beaucoup de choses seraient bien différentes aujourd'hui. Pendant de nombreuses années, et même parfois encore maintenant, la laïcité est comprise comme une mesure anticléricale, ce qui engendre crispation et surenchère. C'est pourquoi il est important de faire de la pédagogie, car la laïcité est au contraire la garantie pour chacun de pouvoir croire ou ne pas croire, de pouvoir pratiquer toute religion mais dans le respect des lois qui régissent le droit public. C'est ainsi que l'Abbé Lemire, député et maire d'Hazebrouck, dans ma circonscription, au cours des débats en 1905, avait défendu cette loi même s'il ne l'a pas votée qui établit le principe fondamental de l'équilibre de toute société moderne garantissant la non-ingérence réciproque entre les structures de l'État et les instances re...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançoise Hostalier :

Mais c'est aussi la garantie que le religieux ne peut gouverner le civil et que la religion n'a pas de place dans tout ce qui est du domaine séculier.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançoise Hostalier :

Ainsi, comme ce fut le cas tout au long de notre histoire moderne, nous pourrons préserver la qualité du vivre ensemble de la société française, en fixant clairement les limites que chacun s'engage à respecter s'il veut en faire partie. Aucune religion, aucune pratique ne peut, dans la société française, s'affranchir des lois de la République ni des valeurs humanistes que ces lois protègent.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Marin :

... à jour de notre corpus républicain. Notre histoire, nos valeurs, font que nous, Français, avons un certain rapport au fait religieux. Le passé de notre nation a été un long chemin pour établir, par un puissant et constant effort, un compromis aussi exemplaire que possible entre la liberté de conscience, et cette farouche volonté nationale de créer et d'assurer un espace public indépendant de la religion. Depuis les guerres de religion jusqu'à la séparation des églises et de l'État, malgré les épisodes douloureux de notre histoire, nous avons édifié une nation profondément républicaine, où chaque Français peut sentir la fraternité qui l'unit à tous les autres, et jouir pleinement de sa liberté de conscience. Cette histoire mouvementée, et les valeurs héritées de la Révolution française, ont forgé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarcel Rogemont :

Votre résolution réaffirme le principe de la laïcité de la République. Ainsi en est-il pour les agents du service public et pour les personnes qui y recourent. Mais vous n'en restez pas à ces situations. Dans le titre de votre résolution vous ajoutez la liberté religieuse au principe de laïcité. Comme si le principe de laïcité était liberticide pour les religions ! Comme s'il y avait une liberté laïque, et une liberté religieuse !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarcel Rogemont :

Mais le libre exercice des cultes est inclus dans la liberté de conscience, qui est le socle de la laïcité. Vouloir ajouter la liberté religieuse à la suite de la laïcité ne peut être interprété que comme une atteinte à l'intégrité de la laïcité, à son universalité. C'est une restriction de son champ d'influence dans l'organisation de la République. C'est faire de la laïcité la religion de ceux qui n'en ont pas. La laïcité serait pour ceux qui ne croient pas, et la religion pour ceux qui croient. Il y a là un point de rupture avec les fondateurs de la République. Le point de rupture que vous mettez sur le devant de la scène vient en écho aux propos tenus par le Président de la République le 20 décembre 2007 au Latran : « l'instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ou le pa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Billard :

...e brèches dans la loi de 1905. La laïcité n'a besoin ni d'adjectifs, ni de compléments. Fidèles à l'esprit de cette loi, nous restons vigilants et fermes face aux remises en cause de la laïcité ainsi que sur les tentatives d'ingérence des cultes dans le débat public, comme ce fut le cas pendant le débat sur la bioéthique. La laïcité, c'est le fait que l'État ne se mêle pas de l'organisation des religions, ni de la religion musulmane, ni des autres. La laïcité, c'est aussi chose que vous oubliez très fréquemment l'argent public pour l'école publique. La laïcité, c'est aussi ce qui permet l'égalité des droits pour les femmes, et c'est fondamental. Nous refusons que vous utilisiez le Parlement comme chambre d'enregistrement d'une résolution de l'UMP. La laïcité est une valeur fondamentale de n...