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Interventions sur "militaire"

11 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Joulaud, rapporteur pour avis de la commission de la défense nationale et des forces armées :

...signature du traité relatif au partage d'installations de simulation d'explosions nucléaires constitue le point central de ce processus, puisqu'il porte sur un domaine particulièrement sensible. Ce traité présente un triple intérêt. En premier lieu, il favorise le renforcement de l'Europe de la défense en associant les deux pays qui possèdent et de très loin, comme chacun sait les capacités militaires les plus importantes en Europe. Il devrait, en outre, permettre à la France comme au Royaume-Uni de réaliser une économie de 450 millions d'euros grâce au financement commun de la construction et de l'entretien d'installations de simulation. Ce projet contribuera donc à assurer l'avenir de notre dissuasion nucléaire tout en répondant aux impératifs et aux contraintes budgétaires que nous connai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatricia Adam :

...ous vous fondez, à juste titre, sur le rapport de notre collègue François Comut-Gentille. Peut-être conviendrait-il de nous rappeler ce qu'il écrivait, et que je cite : « Le ministère a choisi de faire porter le risque lié à la vente des fréquences sur le coeur du système de défense. N'aurait-il pas mieux valu que cet aléa soit supporté par un autre programme moins déterminant pour notre position militaire et notre rang international ? » On aurait même pu citer l'ancien ministre Hervé Morin, qui, libéré aujourd'hui de ses responsabilités gouvernementales, découvre soudainement excusez-moi d'employer ce terme les conséquences de sa politique : « Ces ressources budgétaires se tariront en 2011 et, en l'absence de recettes budgétaires qui prennent le relais, il manquera entre 20 et 30 milliards d'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatricia Adam :

...ient celles des Britanniques, pourquoi n'avons-nous pas conclu avec eux un accord de coopération renforcée dans le cadre du traité de Lisbonne ? Je crois que nous n'avons pas bien mesuré la portée de nos accords. En revanche, les Britanniques, eux, ne s'y sont pas trompés. Je citerai simplement le ministre britannique de la défense, Liam Fox : « Il ne s'agit en aucun cas d'accroître les capacités militaires de l'Union européenne. » Je terminerai par une dernière observation. La France a réintégré le commandement militaire de l'OTAN en faisant le pari, qui me semble aujourd'hui perdu d'avance, qu'elle en tirera des contreparties. Cela ne se vérifie malheureusement pas actuellement. L'argument consistait à dire qu'en assumant pleinement notre rôle d'allié, ce que nous faisions déjà en termes budgéta...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatricia Adam :

...des menaces, mais aussi des changements profonds qui se profilent dans le monde, en particulier dans notre voisinage immédiat. La deuxième étape consiste à nous accorder sur ce dont nous avons besoin. Pour cela, l'Agence européenne de défense semble être la mieux placée, si nous consentons cependant à la doter de moyens suffisants. L'étape finale de cette politique réside dans une programmation militaire européenne, qui, seule, peut nous contraindre à accepter des dépendances communes et à partager utilement les coûts d'acquisition de nos équipements comme nous sommes en train de le faire avec les Britanniques. Ce programme, je le sais bien, n'est pas encore à l'ordre du jour. Bien sûr, les accords qui nous lient aux Britanniques ne sont pas contraires à l'esprit européen. Des militaires et des ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Candelier :

..., l'examen de ce projet de loi autorisant la ratification du traité signé en novembre 2010 avec le Royaume-Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord, relatif à des installations radiographiques et hydrodynamiques communes, nous donne l'occasion de discuter de la politique de défense de la France. Derrière cet intitulé anodin et technique, c'est en effet de coopération dans le domaine nucléaire militaire qu'il s'agit. Une telle coopération a évidemment une portée politique et stratégique majeure. L'autre traité de coopération signé en même temps et portant sur ces questions ne nécessite pas de ratification parlementaire, mais je l'intégrerai dans la discussion. Ces sujets auraient mérité d'être débattus devant le Parlement, préalablement à la signature de ces accords bilatéraux. Ceux-ci marquent...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Candelier :

...ment d'orientation concernant la défense antimissile et le nouveau concept de l'OTAN. Nous n'avons pu avoir un débat parlementaire qu'une fois les décisions prises. C'est même à l'occasion d'une conférence de presse à Londres que ces accords bilatéraux de partenariat stratégique ont été présentés de façon cavalière. Ils ont en effet été annoncés sans avoir été prévus dans la loi de programmation militaire, sans que soit précisée une doctrine d'emploi, sans information ni consultation du Parlement, c'est-à-dire des élus de la République. Cette subite relance de la coopération avec le Royaume-Uni avait, à l'évidence, été motivée par le souci de mutualiser des équipements coûteux, mais, à la différence du sommet de Saint-Malo de 1998, qui marquait une adhésion, certes toute relative, de nos alliés b...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Folliot :

...moyenne altitude et longue distance , des missiles et des systèmes anti-mines pour le développement éventuel de nouveaux équipements. Qu'il me soit permis, au nom du groupe Nouveau Centre et apparentés, de rendre hommage au savoir-faire de nos chercheurs, de nos ingénieurs et de nos ouvriers, qui font de notre industrie de défense une filière d'excellence en général et dans le domaine nucléaire militaire en particulier. Le sous-marin nucléaire et le missile intercontinental, véritables concentrés de technologies, sont les objets les plus complexes que l'homme ait jamais fabriqués, bien plus qu'une navette, un avion, une centrale nucléaire, un satellite ou je ne sais quoi. Nous pouvons être fiers de maîtriser cette haute technologie. Peu de pays au monde sont dans ce cas. Concernant plus spécifi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Cornut-Gentille :

...éer des difficultés ? Je crois que ces réticences ne sont pas de mise aujourd'hui, car, en réalité, nous n'avons pas vraiment le choix. Force est de constater que, pour des raisons de connivence politique peut-être, mais aussi pour des raisons liées à la situation budgétaire et à la situation internationale, des convergences très fortes existent entre nos deux pays, qui partagent une même culture militaire, et il serait déraisonnable de laisser passer une telle occasion. Certes, il faut être attentif aux réserves émises par certains, mais si nous n'enclenchons pas définitivement une coopération avec nos voisins britanniques, nous risquons d'assister à un décrochage total de la Grande-Bretagne et de la France et, par conséquent, du pilier européen de l'OTAN. Nous devons, sans états d'âme, exploiter...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Cornut-Gentille :

Le suivi politique du Gouvernement, initié par le président Teissier, est absolument indispensable pour que les accords jouent pleinement leur rôle en suscitant des propositions innovantes de nature à faire bouger les frontières, à bousculer les habitudes industrielles et militaires. Sous les trois conditions que j'ai indiquées, nous pourrons sans doute faire repartir l'Europe de la défense. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Guilloteau :

... mondiales, s'inscrit aujourd'hui dans une perspective renouvelée, celle de l'Europe de la défense. Déjà lors du sommet de Saint-Malo de 1998, la France et le Royaume-Uni avaient clairement affirmé leur volonté de contribuer à la défense commune européenne. Loin de porter atteinte à la construction difficile de l'Europe de la défense, le rapprochement des deux nations qui possèdent les capacités militaires les plus importantes en Europe ne peut aujourd'hui que la renforcer. En Europe, seuls la France et le Royaume-Uni pouvaient s'impliquer dans une coopération d'une telle envergure. Nos deux États représentent en effet à eux seuls près de la moitié de l'effort européen de défense et près de 70 % des investissements en recherche et développement. Seuls États dotés de l'arme nucléaire en Europe, la...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dhuicq :

...e, je ne crois pas, pour des raisons que j'ai exposées précédemment, au partage des patrouilles ni au partage de la dissuasion une dissuasion qui est cependant au service de l'indépendance, de la paix et de la sécurité européennes. Comme l'a dit notre collègue Cornut-Gentille, des préoccupations subsistent pour l'avenir. Je pense à la question des ravitailleurs en vol ou encore à l'interaction militaire et politique avec la question des défenses anti-missiles balistiques. À cet égard, je souhaite que nous prêtions une oreille plus attentive aux propositions du président de la Fédération de Russie, car je pense que la sécurité commune sur le continent européen concernera ultimement ce grand pays et ce grand peuple.