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...urée de vacance ainsi qu'une exonération d'impôt sur les plus-values réalisées lors de la cession de bureaux dans les zones tendues, lorsque le cessionnaire s'engage à les transformer en logements sociaux. Pour produire massivement des logements adaptés aux besoins, nous proposons de programmer la création de 750 000 logements sociaux sur cinq ans. Je me dois de souligner que les opérations de rénovation urbaine ont accentué l'insuffisance de l'offre de logements puisque, six ans durant, davantage de logements ont été démolis que de logements construits. Il s'agit d'un phénomène technique, nous n'en imputons la responsabilité à personne. La situation s'est légèrement inversée pour la première fois en 2010, sauf à Paris où, curieusement, le nombre de logements détruits demeurait légèrement supérieur à cel...
J'évoque non pas le budget de l'action « Logement » ni celui des crédits immobiliers ou encore celui des bailleurs sociaux, mais bien le budget de l'État. Si un nouveau plan de rénovation urbaine est engagé, nous exigeons au préalable l'achèvement du premier et nous demandons que soit sacralisé l'engagement de l'État sur sa participation. En ce qui concerne les rapports locatifs, nous entendons les sécuriser en renforçant le dispositif de la loi SRU, qui n'est pas appliqué à ce jour. Le préfet, une fois constatée la carence d'une commune, pourra conclure une convention avec des organisme...
On sait que le plan de rénovation urbaine s'inscrit dans le temps : dans un premier temps, on déconstruit plus qu'on ne construit ; dans un second temps, on rétablit les équilibres à une échelle globale. C'est bien l'objet du PNRU. Nous avons dit suffisamment de bien du PNRU 1 pour en souhaiter un deuxième ; il ne mérite pas ce procès-là. On peut toujours fixer l'objectif de 150 000 logements sociaux ou plus. Il a été rappelé fort utile...
...veau problème, celui des copropriétés dégradées. Les grands ensembles, construits pour certains il y a plus de cinquante ans, vieillissent très mal. Les grandes tours bâties en périphérie des villes ont vécu. L'état de dégradation de certaines d'entre elles est très avancé et le PNRU lancé en 2003 a permis de décloisonner ces quartiers en construisant des ensembles plus petits. Si le bilan de la rénovation urbaine est plutôt positif, il subsiste un point noir : les logements dans les grands ensembles construits dans les années 1950 à 1970 ne sont pas, pour une grande part, des logements sociaux. Loués par des propriétaires privés, bon nombre d'entre eux sont dans un état déplorable. Il se pourrait que, dans les dix prochaines années, ces copropriétés dégradées deviennent le point central des politiques pub...