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...és des demandeurs d'asile ayant absolument besoin d'une protection internationale, sont très difficiles à réguler. Une fois membre de l'espace Schengen, la Bulgarie aura la charge de la frontière extérieure avec la Serbie, la Macédoine, la Turquie et la mer Noire, la Roumanie ayant à assurer le contrôle de la frontière longeant la mer Noire, l'Ukraine, la Moldavie et la Serbie. La question de l'adhésion à l'espace Schengen est, bien entendu, très sensible politiquement, du point de vue tant de la Bulgarie et de la Roumanie que des États membres, car les enjeux sont directement liés à la sécurité de l'espace Schengen dans son ensemble. Je me suis moi-même rendu il y a quelques mois en Roumanie, où j'ai pu mesurer à la fois l'attachement très vif des autorités roumaines au projet d'adhésion et le ...
...e Schengen ». Je souligne que plusieurs de nos partenaires au sein de l'Union ont rejoint la position française : l'Allemagne, la Finlande et les Pays-Bas, puis la Suède et l'Autriche, ainsi que deux États associés, la Norvège et la Suisse. Pouvez-vous, monsieur le ministre, nous indiquer où en sont précisément la Roumanie et la Bulgarie, qu'il s'agisse de l'application effective des critères d'adhésion à l'espace Schengen ou des progrès nécessaires en matière de justice et de lutte contre la corruption ? J'en viens au second thème de mon intervention : le système d'information Schengen de seconde génération. Il s'agit d'un système commun d'échange d'informations qui permet à ses utilisateurs, notamment les services de police et les autorités judiciaires, de disposer en temps réel d'information...
Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le président de la commission des affaires européennes, depuis leur adhésion à l'Union européenne, en 2007, il y a quatre ans, la Roumanie et la Bulgarie ont entrepris les vastes réformes qui leur avaient été demandées pour satisfaire pleinement tous les critères de leur appartenance à l'Union. On peut, certes, s'étonner que ces deux nations européennes aient pu adhérer à l'Union, alors même qu'il apparaissait que certaines difficultés ne seraient réglées que par la suit...
...responsabilité du contrôle des frontières de l'Europe. Il faut donc bien le faire comprendre aux autorités de la Roumanie et de la Bulgarie, afin de leur permettre de progresser le plus rapidement et le plus efficacement possible. Dans la situation actuelle, les députés du Nouveau Centre, s'ils mesurent l'attente et les efforts consentis par nos partenaires roumains et bulgares en direction de l'adhésion à l'espace Schengen, n'en soutiennent pas moins la décision prise le 24 février dernier par le conseil « justice et affaires intérieures », considérant que, en matière de contrôle de nos frontières, nous ne saurions prendre aucun risque. C'est pourquoi nous voterons favorablement la proposition de résolution européenne qui nous a été présentée.
Je vous rappelle que j'avais été l'un des seuls à voter contre l'adhésion de ces deux pays. C'est pourtant l'évidence. Malheureusement, je crains que cette prudence ne soit que provisoire et tactique. Cette fausse fermeté ne trompera personne car, dans le même temps, vous confirmez tous, sur les bancs de cette assemblée, votre attachement, votre soutien à un système délétère qui ne marche pas. La suppression des frontières, au nom de faux bons sentiments, se retourne ...
Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, l'adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie parachève l'élargissement à l'Est, le grand dessein qui prit corps à la chute du mur de Berlin en 1989. Comme ce fut déjà le cas en 2004, ce deuxième épisode se déroule dans un climat de crise mondiale marqué par un scepticisme croissant, voire une hostilité contre l'extension sans fin de l'Europe communautaire. Sur le plan économique, la Roumanie et la Bulgarie ...
Néanmoins, ce sont des États membres de l'Union européenne. Ainsi, ils respectent presque il est vrai les critères techniques d'entrée dans l'espace Schengen. Cependant, la France se prononce contre l'entrée de la Roumanie et de la Bulgarie dans cet espace, jugeant leur entrée prématurée, et elle demande un durcissement des critères requis pour l'adhésion à l'espace de libre circulation. Paris, mais aussi Berlin justifient leur opposition par des questions de sécurité. L'amélioration du fonctionnement des appareils du système judiciaire et la lutte contre la corruption et le crime organisé sont effectivement deux aspects sur lesquels la France ne veut pas transiger. L'administration, la justice, la criminalité et la corruption ne sont pourtant pa...