12 interventions trouvées.
drames effroyables du Distilbène et du Médiator, inefficacité dans la prévention des conséquences cancéreuses et cardiovasculaires du tabagisme. Nous avons aujourd'hui l'occasion d'éviter un drame de santé publique à venir : celui de l'obésité et des pathologies qui lui sont associées, notamment le diabète, le cancer et les maladies cardio-pulmonaires. Deux des facteurs majeurs en cause sont les désordres nutritionnels et l'insuffisance d'exercice physique. Comme vous le savez probablement, chez l'être humain, on mesure l'adéquation du poids à la taille grâce à un indicespécifique, l'indice de masse corporelle, égal au rapport entre l...
Madame la présidente monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, je voudrais saluer l'initiative de nos collègues socialistes. En effet, améliorer l'étiquetage nutritionnel est un impératif de santé publique. Notre société fait face à une urgence sanitaire, avec 60 000 nouveaux cas d'obésité chaque année. Hypertension, diabète, cancer : une alimentation déséquilibrée peut avoir des conséquences très graves, et ce dès la petite enfance. Nous en connaissons la cause principale : ce qu'on l'appelle la malbouffe, trop riche en sel, en sucre, en graisses. Que constatons-nous ? Dans nos pays développés, l'obésité et la pauvreté sont étroitement liées. Une enquête menée par la direction d...
Madame la présidente, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, je voudrais rappeler à M. Touraine, comme l'a fait M. Lefebvre, que le Gouvernement et la majorité sont très attachés à la lutte contre l'obésité, les troubles nutritionnels et la qualité de l'alimentation. Ces enjeux majeurs constituent une priorité de notre action. La France est en effet un pays précurseur dans la prévention de l'émergence des maladies chroniques liées à une mauvaise hygiène alimentaire. Dans le cadre du premier programme national nutrition santé entre 2001 et 2006, de nombreuses actions ont été engagées pour améliorer ...
Le prochain programme national nutrition santé pour 2011-2015 permettra de poursuivre notre effort, en mettant l'accent sur les personnes les plus démunies et la promotion de l'activité physique. En effet, les Français ne sont pas égaux face à l'obésité. La prévalence fluctue en fonction des revenus du foyer, ce qui est particulièrement vrai pour les enfants. Les études montrent que si l'obésité chez les enfants a baissé dans son ensemble, elle continue à augmenter pour les enfants issus de milieux défavorisés. On parvient au constat que ce sont les milieux les plus aisés, les plus favorisés intellectuellement, qui s'approprient les messages. L'...
...ous intéressent aujourd'hui. Malgré cette évidence, plutôt que de voter avec nous cette proposition de loi qui n'a rien de politique, vous nous demandez d'attendre et de ne rien faire ; d'attendre que le Parlement européen et la Commission s'en occupent. Mais les chiffres sont là : le nombre de personnes obèses et en surpoids augmente de près de 6 % par an. Les maladies liées au surpoids et à l'obésité coûtent dix milliards d'euro par an à l'assurance maladie. Vous nous avez expliqué que la Commission européenne nous empêcherait d'appliquer ce texte parce qu'elle discute d'un règlement similaire. Là encore, votre argument ne tient pas. L'article 169 du traité sur le fonctionnement de l'Union dispose que les mesures arrêtées en faveur des consommateurs ne peuvent empêcher un État membre de main...
...e le lobby des grands groupes agro-alimentaires : ils sauront s'adapter à cette nouvelle réglementation. Loin des querelles partisanes, car il s'agit d'améliorer la qualité de notre alimentation et le rayonnement de notre gastronomie, j'invite nos collègues UMP à voter cette proposition de loi. Je rappelle que le Président de la République a présenté au mois de mai 2010 un plan de lutte contre l'obésité. Xavier Bertrand, a déclaré, pas plus tard que le 11 janvier dernier, que la lutte contre l'obésité constituait « plus que jamais une priorité de notre politique de santé publique ».
Madame la présidente, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, la proposition de loi de nos collègues du groupe SRC vise à rendre l'étiquetage nutritionnel obligatoire et à renforcer la lutte contre l'obésité. L'objectif est tout à fait louable car notre pays est confronté à un problème de surpoids, véritable question de santé publique. Au-delà des désagréments physiques et psychologiques, cette situation entraîne en effet de graves conséquences, notamment en termes de maladies cardiovasculaires, diabète, cholestérol ou hypertension. La proposition de loi va bien sûr dans le bon sens, puisqu'elle rep...
Madame la présidente, monsieur le secrétaire d'État, monsieur le rapporteur, face à la montée en flèche de l'obésité et du diabète tant en France qu'en Europe, l'étiquetage nutritionnel, l'indication obligatoire des valeurs nutritionnelles sur les emballages des produits alimentaires afin de permettre aux consommateurs de disposer de toutes les informations nécessaires pour choisir des produits sains, devient une préoccupation de notre Parlement national, mais également du Parlement européen. Phénomène de mode ...
Madame la présidente, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, le rapport entre la qualité de l'alimentation et la santé n'est plus à démontrer. Le président de la République lui-même a présenté un plan triennal de renforcement de la lutte contre l'obésité, et on l'a rappelé tout à l'heure M. le ministre de la santé a déclaré le mois dernier que l'obésité constituait plus que jamais une priorité de la politique de santé publique. Il est donc temps d'agir. De fait, la qualité de l'alimentation est aujourd'hui un enjeu de santé publique majeur. Dans notre pays, 18 % des enfants de trois à dix-sept ans et un adulte sur deux environ sont concernés...
...amique, nous dispensait quelques règles minimales mises à part de nous intéresser au contenu ou au futur contenu de nos propres assiettes et de celles des membres de la société. Puis l'évolution des politiques de santé, comme l'épidémiologie, a révélé une multiplicité d'événements gravissimes dans le domaine de la santé publique. Mes collègues ont rappelé avant moi les effets de l'épidémie d'obésité, à propos de laquelle on cite volontiers des chiffres, mais dont on ne mesure pas les conséquences sur notre système de santé à court, moyen et long terme. Notre modèle n'est pas différent des États-Unis ; nous avons simplement dix ans de retard sur eux. Aujourd'hui, la prévalence de l'obésité en France est de 14 ou 15 %, contre 66 % aux États-Unis. On croirait deux mondes différents. Mais, outr...
...posons d'en passer par le second vecteur de la régulation, le développement de l'information du consommateur, donc le choix du consommateur, vous vous y refusez également. Votre gouvernement se livre donc à un tour de passe-passe permanent. Nous avons entendu les propos tenus, du reste assez discrètement, par le Président de la République ou par les ministres de la santé chargés du problème de l'obésité. Mais votre gouvernement se distingue par le fait que, depuis cinq ans je dis bien cinq ans, puisque auparavant, sous une majorité de droite, des choses avaient été faites, par le Parlement, certes, notamment par la loi de santé publique de 2004 , depuis cinq ans, donc, il n'y a eu aucune avancée en matière de prévention et de lutte contre l'obésité. On parle, on annonce des plans, mais rien ...
...posé le Gouvernement par la voix de M. Luc Chatel qui, le 20 mai 2009, indiquait qu'il importait d'aider les élèves à prendre en charge leur santé en précisant que « l'éducation à la nutrition permet de développer des projets en lien avec les enseignements et d'aborder l'éducation à la consommation et au goût », et que « son objectif est de mieux informer les élèves pour prévenir le surpoids et l'obésité précoce ». Nul doute que si M. le ministre de l'éducation n'a pas encore mis en application ces mesures, c'est par faute de temps, et qu'il compte le faire incessamment. Cela complétera utilement nos propositions de mettre en place un langage élémentaire qui permettra, grâce aux chiffres mis en regard des composants, de faire l'éducation de nos plus jeunes concitoyens et de leurs parents en leur ...