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Elle est l'otage des opérateurs de téléphonie mobile car elle ne peut pas faire autrement. Aucun opérateur ne propose dans son offre commerciale un tarif famille. Pourquoi une telle absence ? Sans doute parce que les familles, confrontées à l'accélération de la vie de tous les jours et à l'autonomie croissante des adolescents, représentent une manne captive inépuisable. Sans nier la liberté du commerce, je propose que les opérateurs de téléphonie ...
...z les opérateurs : ce n'est pas vrai. Dans aucun de leurs catalogues, je n'ai trouvé d'abonnement forfaitaire familial. Il y en a pour les petites entreprises, mais une famille n'est pas une petite entreprise. Il y a des réseaux et des numéros privilégiés, mais personne ne peut s'y retrouver dans cette jungle, à commencer par les familles, qui sont les plus gros consommateurs privés de téléphonie mobile pour leur organisation quotidienne. Aujourd'hui, ce serait vraiment un service à leur rendre que d'imposer aux opérateurs d'afficher lisiblement une offre d'abonnement familial. Si chaque opérateur doit avoir un abonnement familial dans son offre commerciale, la concurrence va jouer, croyez-moi, et ce sont les familles qui y gagneront. Elles y verront plus clair dans la jungle des propositions e...
...t, grâce à l'aide d'un interprète ou d'une transcription écrite. On peut certes nous opposer des problèmes de financement. On peut étudier la question de façon un peu plus précise, mais l'amendement propose déjà un mode de financement qui ne repose ni sur l'usager malentendant ni sur la solidarité nationale au sens large, mais sur une contribution perçue sur les abonnements de téléphonie fixe ou mobile. Un prélèvement fort modeste de cinquante centimes ou d'un euro par an suffirait probablement à financer ces centres. Je vous le dis sans détour : les sourds et les malentendants ne comprendraient pas votre refus d'une proposition qui va dans le sens de leur autonomie et de leur intégration dans la société et qui s'inscrit dans le droit fil de ce qui a été initié par Mme Montchamp en 2005. Voilà...
Avec cet amendement nous changeons de sujet, mais nous restons toujours sur l'importante question de la dépense des ménages, en l'occurrence celle liée à l'automobile. Cette dépense, obligatoire pour beaucoup de nos citoyens, qui ont besoin d'une automobile pour aller travailler, s'élève annuellement à des sommes comprises entre 5 000 et 10 000 euros, le double pour un couple où chacun possède sa voiture. Le sujet mérite donc qu'on s'y arrête quelques instants. Mon amendement vise à réduire le coût des pièces de rechange. Ces pièces, qui servent à rendre leu...
Avis défavorable. Le consommateur dispose d'un déjà d'un éventail de pièces adaptables. En matière de pièces de rechange pour véhicules automobiles, il convient de se montrer particulièrement prudent : un simple capot peut poser des problèmes de sécurité en cas d'accident, pour peu qu'il n'ait pas la souplesse voulue à l'origine par le constructeur. Aujourd'hui où on se soucie particulièrement de protection contre la contrefaçon des pull-overs et autres objets manufacturés de ce type, il convient de se montrer particulièrement exigeant en c...
...arder de plus près les travaux en cours au niveau européen. C'est pourquoi, monsieur le président, je vais retirer mon amendement. Je voudrais cependant ajouter deux remarques. Dans la perspective de nos travaux futurs, notre réflexion devra absolument aboutir avant le printemps, s'agissant d'une dépense quasi obligatoire pour beaucoup de ménages. Je ne veux pas incriminer les constructeurs automobiles, surtout pas les constructeurs français, dont notre pays est fier. Mais nous ne pouvons pas accepter un système qui fait de l'entretien et de la réparation des véhicules automobiles un marché quasiment captif. C'est ce qui fait de la question des pièces de rechange un sujet d'importance, sur lequel il faudra faire montre d'un peu plus d'ouverture d'esprit. J'ajouterai, monsieur le ministre, un ...