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Interventions sur "institut"

17 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Gaymard, rapporteur de la commission des affaires étrangères :

..., qui pourrait d'ailleurs être souvent plus efficient. L'organisation de nos outils d'influence, ensuite. C'est l'objet principal du projet de loi que vous nous soumettez. Et nous vous soutenons sans états d'âme, monsieur le ministre, dans votre intuition. Oui, il fallait prendre cette initiative et ne pas laisser perdurer l'émiettement actuel qui nuit à l'efficacité. Oui, il fallait créer cet Institut français, qui fédère et démultiplie. Oui, il fallait construire ce partenariat avec les alliances françaises, sans prétendre vouloir les intégrer, compte tenu de la singularité de leur statut. Oui, il fallait cette approche progressive et expérimentale, plutôt qu'une fusion hâtive et mal conduite. Mais nous avons souhaité, par notre vote en commission, qu'une expérimentation soit conduite dans ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles d'Ettore, rapporteur pour avis de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

...ble qu'il a fourni et qui a permis d'aboutir à ce beau texte de coproduction législative. Les dispositions qui ont plus particulièrement retenu l'attention de notre commission sont naturellement celles qui ont trait à la création de deux agences constituées sous forme d'établissement public à caractère industriel et commercial. En ce qui concerne l'agence culturelle débaptisée puis rebaptisée Institut français , je ne m'attarderai pas sur sa dénomination qui a suscité de longs débats en commission, mais j'évoquerai trois aspects : ses missions, sa gouvernance et le rattachement du réseau culturel. L'Institut français reprendra les missions de CulturesFrance sans empiéter sur celles des organismes intervenant dans des domaines spécifiques, tels uniFrance dans le domaine du cinéma ; il est uti...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Rochebloine :

...tre diplomatie d'influence, et la traduction que j'ai essayé de leur donner dans le texte du projet, lorsque celui-ci s'y prêtait. La mission a tout d'abord préconisé de lever sans délai les obstacles juridiques à la généralisation, qui est en cours, du modèle de l'unique établissement à autonomie financière par pays, destiné à regrouper en une seule structure juridique l'ensemble des centres et instituts culturels qui y sont installés. De façon préalable à toute réforme supplémentaire, la mission a appelé à la définition d'une stratégie pour l'action culturelle, précisant à la fois les buts à atteindre, les moyens humains et matériels pour le faire et les responsabilités de chacun dans le pilotage et la mise en oeuvre. Ce sera, espérons-le, le rôle que jouera le conseil d'orientation de l'agenc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Aurillac :

...énérale de ce projet, de retour du Sénat, en l'ayant d'ailleurs assez largement remanié. Je n'y reviendrai donc que très brièvement. L'établissement public à caractère industriel et commercial devient le statut de base des établissements visés par la loi. C'est une forme juridique en effet appropriée. Deux grands volets se partagent le texte : d'une part, le réseau culturel donnera naissance à l'Institut français succédant à CulturesFrance ; d'autre part, notre commission, à la demande du rapporteur, a dissocié la « mobilité » proprement dite, part importante de l'attractivité de notre pays, des opérateurs appartenant au champ de l'expertise internationale, qui ont besoin de coordination. Et votre souhait, exprimé tout à l'heure, monsieur le ministre, y répondra. L'allocation au conjoint d'agent...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Féron :

... par Bercy, qui fait de l'action extérieure de la France, comme de la culture ou de l'éducation nationale, une variable d'ajustement budgétaire, pressé aussi par le corps diplomatique, craignant une perte de pouvoir, vous n'avez pas osé. Ce projet de loi rend encore plus illisible l'action du réseau culturel français. Qui va faire quoi ? Avec qui ? Comment ? Comment va se coordonner l'action des instituts français, des services culturels, des ambassades, des centres culturels ? Quelles relations avec les alliances françaises ? Où est la logique dans tout cela ? Quel lien avec l'AEFE, puisque, à l'article 6, alinéa 9, une des missions de cet EPIC pour l'action culturelle extérieure est « la promotion, la diffusion et l'enseignement à l'étranger de la langue française » ? Croyez-vous qu'avec un n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Féron :

Ces instituts sont, depuis plusieurs années, en plein essor, parce qu' ils sont accompagnés par les budgets nécessaires et identifiés par un nom, un homme, une histoire, des valeurs qui portent haut et transcendent l'image donnée au monde de leurs pays respectifs. Pour appuyer mon propos, je citerai deux grands hommes que vous ne démentirez pas, j'en suis sûr, monsieur le ministre. « C'est blesser un peuple ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNoël Mamère :

...t dans l'exposé des motifs du projet de loi, est compromis par ce changement de statut, qui a en réalité pour objectif de réduire la part des subventions de l'État et de faire en sorte que ces établissements retirent une part significative de leurs ressources du produit de leurs propres prestations. Le projet de loi n'évoque à aucun moment les relations entre l'agence et le réseau des centres et instituts culturels français à l'étranger. L'absence de toute disposition relative à la formation professionnelle et à la gestion des carrières des agents du réseau culturel accentue cette impression d'abandon progressif de notre réseau. Or les fortes inquiétudes des agents quant à leur rattachement à l'agence chargée de la coopération culturelle, au regard de la pérennité de leur statut, de leur rémunér...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Bourg-Broc :

...a certitude que la France, forte de ses atouts, est prête à prendre le tournant du XXIe siècle. À n'en pas douter, il existe une « demande de France ». Qu'il s'agisse de la vitalité de notre création artistique, de notre langue, de nos traditions ou de nos coutumes, la France est un pays admiré, comme en témoignent les plus de 750 000 étudiants étrangers inscrits à des cours de français dans les instituts et centre culturels. « La France a une civilisation dont elle n'est pas propriétaire, mais dont elle est responsable devant l'univers », disait Jean Giraudoux. Mais à quoi sert d'être admirés si nous n'avons pas les moyens de faire valoir notre culture à sa juste valeur à l'étranger ? Les acteurs de notre action culturelle sont nombreux, divers, et nous ne doutons pas de l'apport de chacun à ce...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Claude Guibal :

...ever ce défi, il fallait un pilotage stratégique cohérent, porté par une vision politique. C'est bien ce que vous nous proposez, monsieur le ministre, et je vous en suis personnellement reconnaissant. Ce projet, vous l'avez rappelé, est la troisième étape de la réforme destinée à doter notre administration d'opérateurs modernes et efficaces. Il prévoit la création de trois agences, dont l'une, l'Institut français, serait chargée de promouvoir notre culture et nos idées, en s'appuyant sur les 143 centres culturels, qui seront ses relais dans le monde, en liaison, pour l'enseignement de notre langue, avec le réseau des alliances françaises, dont vous préservez l'autonomie. La deuxième agence aurait pour mission de favoriser la mobilité internationale des étudiants et la troisième de gérer l'interve...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Louise Fort :

...versitaire et à la recherche français. Les étudiants étrangers ne sont-ils pas que le corps diplomatique me pardonne nos meilleurs ambassadeurs ? Ayons à l'esprit la formule du Conseil économique, social et environnemental relayée par Julia Kristeva : « La culture n'a pas d'autre sens que celui de rendre partageables les incommensurables différences. » C'est tout l'intérêt de la création de l'Institut français, dont les missions vont de l'accompagnement à l'étranger de notre culture à la promotion de la langue française, en passant par la diffusion du patrimoine cinématographique, celle des idées et savoirs de la culture scientifique française, et le soutien des écrits, oeuvres et auteurs, en particulier francophones. La volonté réalisée est là, et c'est tant mieux. Enfin, un mot des articles...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobert Lecou :

...semble des opérateurs extérieurs pour qu'ils puissent mieux relever les défis de demain, pour conforter la présence de notre pays dans le monde et pour y défendre ainsi nos intérêts économiques, ce qui générera de la croissance et de l'emploi ; il s'agit également de diffuser un modèle auquel nous sommes tous très attachés, fondé sur les droits de l'homme, la francophonie, la culture française. L'Institut français, nouvellement créé, et Campus France seront de bons outils aptes à favoriser cette démarche. Le développement de la langue française, le rayonnement de la culture française et 1'affirmation de l'expertise française seront ainsi mieux défendus, et l'attractivité de notre enseignement supérieur en bénéficiera. En outre, monsieur le ministre, je relève que vous associez à votre démarche les...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChantal Bourragué :

...e, il y aura désormais des établissements publics à caractère industriel et commercial, missionnés par l'État. Ils pourront bénéficier de ressources diverses provenant de l'État, de legs, de dons, de recettes d'organisations internationales et d'établissements publics d'importance. À cet effet, trois établissements sont créés : l'Agence française pour l'expertise et la mobilité internationales, l'Institut français, Campus France. Chaque opérateur aura des missions précises pour répondre aux défis et aux enjeux de notre présence dans le monde. Je concentrerai mon propos sur l'expertise technique internationale, qui fait l'objet du titre II, et sur le nouveau cadre de la prise en charge des frais engagés à l'occasion des opérations de secours à l'étranger des ressortissants français le titre IV. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Gaymard, rapporteur de la commission des affaires étrangères :

... quelques difficultés de précision juridique. Il est dommage de devoir consacrer du temps à de telles questions dans l'hémicycle. Une loi du 10 août 2007 ce qui n'est pas si vieux a ainsi modifié l'article L. 233-1 du code de l'éducation : « La Conférence des chefs d'établissements de l'enseignement supérieur est composée des responsables des écoles françaises à l'étranger, des directeurs des instituts et des écoles extérieurs aux universités ainsi que des membres de deux conférences constituées respectivement : «  des présidents d'université, des responsables des grands établissements et des directeurs d'écoles normales supérieures ; «  des responsables d'établissements d'enseignement supérieur, d'instituts ou écoles internes à ces établissements habilités à délivrer le diplôme d'ingénieu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Féron :

Nous proposons de donner pour intitulé au chapitre III « L'Institut français Victor-Hugo ». Il s'agit de donner plus de visibilité à notre action culturelle extérieure. En effet, si l'adjectif « français » figure dans la dénomination d'un grand nombre d'organismes de toutes sortes, quelle peut être la visibilité d'un organisme simplement dénommé « institut français » quand existent par ailleurs l'Alliance française, Atout France, les centres culturels français, l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Féron :

Le nom de Victor Hugo permettra d'identifier cette action culturelle extérieure. Ainsi que je l'ai dit dans la discussion générale, il me semble important de regarder ce qui se fait également à l'étranger. Un certain nombre de pays ont opté pour des dénominations reprenant le nom d'un grand homme qui représente les valeurs du pays. Grâce à cela et à un accompagnement budgétaire adéquat, les instituts de tous ces pays sont en plein essor. Cela n'est pas le cas des instituts français.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles d'Ettore, rapporteur pour avis de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

À l'époque où nous avons débattu du sujet en commission des affaires culturelles, cher Hervé Féron, nous n'avions pas connaissance de l'ensemble d'un texte dans lequel figureront également les dénominations « Campus France » et « France Expertise ». Le nom « Institut français » donne une visibilité plus forte. Nous nous sommes tous plaints du morcellement de l'action française à l'étranger, mais le mot France est aussi un beau mot, porteur d'un message universel et évocateur du pays des droits de l'homme. « Campus France », « France Expertise » et « Institut français » forment ainsi un bloc relativement homogène. Faisons donc attention. En outre, s'il existe...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Gaymard, rapporteur de la commission des affaires étrangères :

Il me semble que le terme générique d'Institut français est approprié pour synthétiser la diversité ainsi exprimée.