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Interventions sur "extérieure"

32 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobert Lecou :

...relève que vous associez à votre démarche les ministères de la culture et de l'éducation nationale. Votre texte va dans le bon sens, et je vous en suis reconnaissant. Il y va d'autant plus que les apports dus à l'excellent travail des rapporteurs, notamment du rapporteur au fond, Hervé Gaymard, l'améliorent efficacement. Avant de terminer mon propos, je souhaite évoquer deux aspects de l'action extérieure de la France qui me tiennent à coeur. Le premier m'amène à solliciter votre avis, monsieur le ministre, sur la présence de la France à l'étranger grâce aux moyens de communication, notamment audiovisuels. En effet, le projet de loi n'aborde pas ce sujet. Il est pourtant essentiel que les chaînes francophones soient mieux diffusées à l'étranger et n'apparaissent pas, comme c'est souvent le cas, d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascale Crozon :

...près des élèves étrangers et des investissements structurels dont les établissements ont besoin ? Comment imaginer qu'une privatisation rampante et que l'appel aux partenaires commerciaux suffira à reprendre pied dans la compétition mondiale pour l'influence culturelle lorsque le Royaume-Uni, l'Espagne ou l'Allemagne font, eux, le choix de consolider financièrement leurs interventions culturelles extérieures ? Monsieur le ministre, je veux, pour conclure, témoigner de notre inquiétude : le manque de moyens pèse, et conduit nos représentants à déployer des trésors d'inventivité pour faire vivre le rayonnement de notre culture. Le recours ponctuel au partenariat avec des opérateurs locaux est légitime et souvent pertinent pour assurer la promotion des opérations. Mais nos représentants évoquent aussi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChantal Bourragué :

et pour ses propositions importantes même si elles peuvent paraître parfois disparates. Pour concourir à l'action extérieure de la France, il y aura désormais des établissements publics à caractère industriel et commercial, missionnés par l'État. Ils pourront bénéficier de ressources diverses provenant de l'État, de legs, de dons, de recettes d'organisations internationales et d'établissements publics d'importance. À cet effet, trois établissements sont créés : l'Agence française pour l'expertise et la mobilité interna...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Myard :

Monsieur le ministre, monsieur le président, mes chers collègues et néanmoins amis, effectivement, nous devons saluer ce texte qui met en cohérence divers outils de notre politique extérieure, notamment en matière culturelle et de coopération internationale. Plusieurs orateurs l'ont souligné, il s'agit pour la France d'accroître et de rendre plus efficace sa politique d'influence, sur le thème bien connu des publics policies une fois n'est pas coutume, je vais employer l'anglais des Américains qui, en matière d'efficacité, sont, eux, en cohérence avec leurs objectifs. Je ne peux...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Gaymard, rapporteur de la commission des affaires étrangères :

...marque concernant l'Agence française de développement qui, d'ailleurs, n'est pas dans le texte. Nous sommes sur l'article 1er du titre Ier. L'amendement, que le Gouvernement a sous-amendé, vise à régler un problème qui, de l'avis général, ne devrait pas se poser. Vous avez, monsieur le ministre, déposé un amendement au Sénat pour exclure l'AFD des établissements publics concourant à l'activité extérieure de la France, au motif que cette agence relève du code monétaire et financier ; cette question, d'ailleurs, pourrait se poser avec tout autre établissement relevant du même code. Nos collègues sénateurs ont rejeté votre amendement, sous-entendant ainsi qu'à leurs yeux l'AFD doit faire partie de la nouvelle catégorie d'établissement public instituée par le texte. Dès lors, deux questions se posen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Gaymard, rapporteur de la commission des affaires étrangères :

...nécessaire. L'amendement n° 14 est un compromis entre la position qui semble être celle du Sénat, celle de l'Assemblée telle qu'elle s'est exprimée en commission, et enfin celle que je crois être la vôtre, monsieur le ministre. Il permettrait de réaffirmer l'autorité de l'ambassadeur dans son pays de résidence tout en ménageant le cas particulier de certains établissements contribuant à l'action extérieure de la France, tels que l'AFD ou tout autre établissement régi par le code monétaire et financier. Pour ce faire je propose de rédiger comme suit la fin de l'alinéa 5 : « sous l'autorité des chefs de mission diplomatique, dans le cadre de la mission de coordination et d'animation de ces derniers et sans préjudice des particularités de leur action relevant des dispositions du code monétaire et fina...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAxel Poniatowski, président de la commission des affaires étrangères :

Nous souhaitons en effet que vous conserviez une certaine autorité, une certaine influence sur l'AFD, dont vous ne pouvez pas nous dire qu'elle échappe complètement à l'autorité de votre ministère : ses missions relèvent, au moins en partie, de l'action extérieure de l'État. Or, si nous adoptions vos sous-amendements, vous-même et les ambassadeurs n'auriez qu'une très faible autorité sur cet établissement. Je ne sais pas très bien d'où viennent ces sous-amendements, et je ne suis pas sûr qu'ils sont de votre fait. Par conséquent, j'approuve l'amendement du rapporteur : je le répète, nous souhaitons que vous gardiez, sinon une autorité complète, du moins u...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascale Crozon :

Il paraît important qu'un membre de l'Assemblée des Français de l'étranger siège aux conseils d'administration des établissements publics contribuant à l'action extérieure de la France. C'est pourquoi nous souhaitons compléter l'alinéa 5.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Féron :

Nous proposons de donner pour intitulé au chapitre III « L'Institut français Victor-Hugo ». Il s'agit de donner plus de visibilité à notre action culturelle extérieure. En effet, si l'adjectif « français » figure dans la dénomination d'un grand nombre d'organismes de toutes sortes, quelle peut être la visibilité d'un organisme simplement dénommé « institut français » quand existent par ailleurs l'Alliance française, Atout France, les centres culturels français, l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger, etc. ? Nous proposons donc d'accoler à la dénomi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Féron :

Le nom de Victor Hugo permettra d'identifier cette action culturelle extérieure. Ainsi que je l'ai dit dans la discussion générale, il me semble important de regarder ce qui se fait également à l'étranger. Un certain nombre de pays ont opté pour des dénominations reprenant le nom d'un grand homme qui représente les valeurs du pays. Grâce à cela et à un accompagnement budgétaire adéquat, les instituts de tous ces pays sont en plein essor. Cela n'est pas le cas des instituts ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles d'Ettore, rapporteur pour avis de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

.... « Campus France », « France Expertise » et « Institut français » forment ainsi un bloc relativement homogène. Faisons donc attention. En outre, s'il existe des instituts Goethe et Cervantès, n'oublions pas le British Council. Si certains pays retiennent le nom d'un auteur célèbre, d'autres retiennent le seul nom de leur nation. Aussi prestigieux soit Victor Hugo, est-il bon de réduire l'action extérieure de l'État à un seul auteur français ? Nous pouvons donc nous interroger sur l'opportunité d'un tel amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Gaymard, rapporteur de la commission des affaires étrangères :

Voilà comment est interprété l'article 13 en dehors de notre hémicycle ! En revanche, la presse ne m'a posé aucune question sur la politique culturelle extérieure, la politique de l'expertise ou la politique d'attractivité universitaire, qui sont partie intégrante du texte. La seule question portait sur l'article 13 et l'on m'a accusé de vouloir faire payer leur libération aux otages !