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...et au trouble né de la publication d'études scientifiques de plus en plus nombreuses, réalisées sur l'animal mais également sur des cellules humaines, impliquant le bisphénol A dans divers problèmes de santé cancer, diabète, atteinte à la reproduction ou troubles neuro-comportementaux et faisant état, selon l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments, de « signaux d'alerte après une exposition in utero et postnatale à des doses inférieures à celle sur laquelle se fonde la dose journalière tolérable », Mme Bachelot, ministre de la santé, affirmait encore, le 31 mars 2009, devant la représentation nationale : « Les études fiables existent ; elles concluent, en l'état actuel des connaissances scientifiques, à l'innocuité des biberons en bisphénol A. » Je crois qu'il n'est plus possible au...
...t part d'incertitudes concernant les risques présentés par le bisphénol A, en évoquant des effets potentiels sur le cerveau et la prostate des bébés et des foetus. De même, ce n'est que le 29 janvier 2010 que l'AFSSA a émis de premiers signaux d'alerte quant aux effets toxiques du bisphénol A. L'INSERM évoque quant à elle, dans un avis publié ce mois, ses effets sur la reproduction à des doses d'exposition très largement inférieures aux doses journalières admissibles et fixées par l'AFSSA c'est-à-dire 50 nanogrammes par kilo et par jour. De ce fait, je soutiens bien évidemment notre rapporteur lorsqu'il souhaite le lancement d'une réflexion sur cette fameuse « dose journalière admissible ». En refusant son amendement en commission, chers collègues de la majorité, vous avez réduit la portée du t...
...ent canadien d'interdire les biberons en plastique rigide contenant du bisphénol A, saisi l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments. En octobre 2008, l'AFSSA ne remettait pas en cause la sécurité des matériaux au contact des denrées alimentaires, pas même celle des biberons susceptibles d'être chauffés. Depuis, de nouvelles études scientifiques ont mis en lumière les risques liés à l'exposition au bisphénol A. Il ne fait, en effet, plus aucun doute que cette molécule chimique, qui entre dans la composition de certains récipients à usage alimentaire, tels que biberons, vaisselle en plastique, revêtements de boîtes métalliques de conservation, bouteilles d'eau ou des canalisations, est susceptible de causer des problèmes hormonaux graves à l'animal et à l'homme. Ce produit peut agir sur...
...ns divers récipients alimentaires et d'autres produits de consommation. L'agence sanitaire américaine, la redoutable Food and Drug Administration, qui avait déclaré cette substance sans danger en 2008, a conclu récemment à des effets potentiels sur le cerveau et la prostate des bébés et des foetus. Elle a recommandé, en janvier 2010, que les autorités publiques prennent des mesures pour réduire l'exposition à cette substance. Aujourd'hui, l'implication du bisphénol A dans de nombreux problèmes de santé est démontrée par des études scientifiques et des publications internationales. Troubles de la fertilité, asthme, défauts de la fonction intestinale, maladies cardiovasculaires, obésité, réduction de l'efficacité des traitements anticancéreux et troubles du comportement en sont quelques exemples. Ces...
...nt l'amendement qui va vous être présenté par Gérard Bapt, tendant à suspendre la fabrication, l'importation, l'exportation et la mise sur le marché de l'ensemble des contenants de denrées alimentaires à base de bisphénol A, et ce seulement à compter du 1er janvier 2012. On le sait depuis les travaux bordelais du professeur Narbonne, le biberon n'est pas la seule, ni même la principale, source d'exposition des nouveaux-nés et des nourrissons : le lait maternel constitue aussi une voie importante d'exposition, par le biais de l'exposition des femmes à ce produit, ainsi que le lait en poudre via le bisphénol A utilisé pour l'étanchéité des boîtes. Par ailleurs, cette loi doit être l'occasion d'alerter et d'informer nos concitoyens qui se perdent dans les diverses études sur le sujet ou qui n'ont pas...
... interroger sur le comportement de l'AFSSA qui semble connaître en son sein des conflits d'intérêts. Alors que le Canada interdisait en octobre 2008la vente des biberons contenant du bisphénol A, en France, l'AFSSA déclarait, dans un avis publié le 13 novembre 2008, qu'il n'y avait aucune raison de s'inquiéter : « Les quantités de bisphénol A libérées dans le lait sont très inférieures au seuil d'exposition fixé en Europe ». Petit détail gênant : la moitié des treize membres de son comité d'experts travaillait alors régulièrement avec l'industrie deux d'entre eux en tant que salariés d'une agence de conseil pour l'industrie agroalimentaire et les contenants, un autre comme toxicologue à temps plein chez Arkema.