Mesdames, Messieurs, La volonté de construire un réacteur expérimental thermonucléaire international (ITER) réunit, depuis plusieurs années, la Communauté européenne de l'énergie atomique (Euratom), le Japon, les Etats-Unis et la Russie, rejoints ensuite par la Chine, la Corée du Sud et, depuis 2005, l'Inde.
L'accord, signé par ces sept parties le 21 novembre 2006, à Paris, confie la réalisation de cette ambition à l'Organisation internationale ITER pour l'énergie de fusion.
Les implications du projet ITER sont considérables.
Sur le plan scientifique, un nouveau mode de production d'électricité pourrait être développé d'ici la fin du siècle, plus propre et plus efficace que celui obtenu dans les installations nucléaires actuelles.
La fusion permet en effet d'utiliser des combustibles relativement abondants, le deutérium, extrait de l'eau de mer, et le tritium, fabriqué sur site à partir du lithium, présent en grande quantité sur la croûte terrestre et dans...
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur ce rapport.