Mesdames, Messieurs, En instaurant par décret du 26 septembre 2003, la date du 5 décembre comme journée nationale d'hommage aux « morts pour la France » pendant la guerre d'Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie, le Président de la République, Jacques Chirac, a suscité l'émoi au sein du monde combattant.
Cette date, choisie par convenance, ne représente pas la moindre valeur historique en rapport avec le conflit.
Elle divise et ne contribue pas à renforcer le devoir de mémoire.
En outre, elle nous condamne à une interprétation erronée des faits historiques et confirme notre incapacité à tirer les leçons de notre histoire, fut-elle dramatique.
La tradition républicaine veut qu'une date commémorative reprenne la date historique marquant la fin officielle des hostilités.
C'est ainsi que, pour les deux premières guerres mondiales, les dates symboliques ont été celles du cessez-le-feu, le 11 novembre 1918 et le 8 mai 1945. Les accords signés à Evian, le...
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