Mesdames, Messieurs, Les travaux de la commission des affaires étrangères au cours de cette législature ont mis en lumière l'importance de la bataille de l'influence culturelle dans la mondialisation en même temps que notre méconnaissance des politiques menées par les nouveaux concurrents que sont, dans ce domaine comme dans d'autres, les pays émergents.
À l'heure où la rigueur budgétaire pèse sur l'action culturelle à l'étranger des pays européens, et singulièrement de la France, et où ceux-ci semblent abandonner leurs ambitions en la matière, les pays émergents ont choisi d'emprunter le chemin inverse.
Cette prise de conscience de l'utilité de ce que Joseph Nye a appelé le soft power remonte au milieu des années 2000 et coïncide avec les premiers signes de leur réussite économique.
Elle témoigne de l'actualité de la théorie de l'hégémonie culturelle d'Antonio Gramsci en vertu de laquelle la superstructure, en l'occurrence la culture, pèse plus sur le...
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