cosignée par Marie-Hélène Amiable, François Asensi, Jean-Claude Sandrier, Jean-Paul Lecoq & Marc Dolez
Mesdames, Messieurs, Lors du sommet européen informel du 30 janvier 2012, la majorité des chefs d'États et Premiers ministres ont décidé d'un nouveau traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance au sein de l'Union économique et monétaire qui doit être signé le 1er mars prochain.
Au nom de la crise financière et de l'endettement qui l'accompagne les gouvernements européens sur l'impulsion de la chancelière allemande Angela Merkel secondée par le Président français Nicolas Sarkozy entendent imposer à chaque État, à chaque peuple, l'austérité, en éludant leur propre responsabilité et celle des établissements financiers.
Le projet de nouveau traité fait ainsi porter aux peuples le poids des politiques libérales passées et actuelles.
En effet, celui-ci instaure une règle d'équilibre budgétaire qui restreint drastiquement, voire exclut, l'intervention économique des États.
Pourtant cette action est nécessaire, notamment pour combattre les...
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