Mesdames, Messieurs, Phénomène universel qui dépasse les clivages sociaux et ignore les frontières géographiques, les violences à l'égard des femmes ont longtemps été occultées et considérées comme des tabous.
Pourtant, selon la dernière enquête de l'ONU auprès de 71 pays, elles concerneraient en moyenne une femme sur trois.
Pourtant elles sont, en Europe, avant le cancer et les accidents de la route, la première cause d'invalidité et de mortalité des femmes.
À croire que cette internationalisation et cette ampleur ont, de façon paradoxale, conduit à banaliser ces brutalités et à les considérer comme allant de soi, quitte à invoquer, ici et là, spécificités et traditions culturelles pour les expliquer, voire les justifier.
Mais la seule spécificité à faire valoir pour caractériser cette forme de violence, c'est qu'elle s'exerce sur les femmes avant tout parce qu'elles sont des femmes.
Depuis une vingtaine d'années, on assiste à une réelle prise de...
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