Mesdames, Messieurs, « Les marges se réduisent, c'est un vrai sujet de préoccupation ». Cette déclaration du patron du numéro un mondial de l'acier ArcelorMittal, passée inaperçue ou presque mais faite à l'occasion de la tenue récente à Paris, de l'assemblée annuelle de la World Steel Association (WSA), situe très exactement la question-clé posée à la filière française et européenne de l'acier.
Dix mots et l'essentiel est dit, crûment, de la financiarisation destructrice de cette industrie et de la menace de disparition en résultant.
Menace qui pèse plus que jamais, depuis l'acquisition d'Arcelor par Mittal en 2006, sur la sidérurgie en France et en Europe.
Car c'est bien sur ce seul terrain de la rentabilité financière que se situent les dirigeants des groupes du CAC 40 au nombre desquels ArcelorMittal.
ArcelorMittal dont une note récente d'analyse bancaire de sa valeur boursière ne retient essentiellement au nombre des ses atouts que : son recentrage...
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