L'analyse, datant de 1973, du géographe Edward Fox (1) pour qui deux France s'opposent : « celle des ports et des régions côtières, tournées vers l'extérieur, ne manquant pas d'ambitions commerciales et cherchant à s'intégrer dans les courants internationaux, et l'autre, celle de l'intérieur, ignorante de la notion même de puissance maritime et de l'importance grandissante que prenait celle-ci dans la vie des nations », s'adresse aussi à la ville de Marseille.
Certains se demandent si ville et port ne continuent pas de s'ignorer, se tournant presque le dos et faisant obstacle à toute analyse partagée sur une stratégie porteuse d'avenir.
Est-ce la réalité ? C'est au minimum un risque.
Néanmoins, si jusqu'à présent, la France pouvait faire l'économie d'une politique maritime ambitieuse, la montée en puissance de continents jusque-là restés à l'écart des échanges internationaux et leur insertion toujours croissante dans le commerce mondial rendent...
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