cosignée par Arlette Grosskost, Bérengère Poletti, Françoise Branget, Marguerite Lamour, Maryse Joissains-Masini, Nicole Ameline, Sophie Delong, Alain Gest, André Flajolet, André Wojciechowski, Bernard Carayon, Bernard Perrut, Bertrand Pancher, Claude Bodin, Claude Leteurtre, Damien Meslot, Daniel Fasquelle, Daniel Garrigue, Daniel Spagnou, Denis Jacquat, Dominique Dord, Éric Straumann, Francis Saint-Léger, Franck Marlin, François Goulard, Gérard Menuel, Guy Geoffroy, Guy Malherbe, Jean Proriol, Jean Roatta, Jean-Claude Mathis, Jean-Marc Lefranc, Jean-Marie Binetruy, Jean-Marie Morisset, Jean-Michel Ferrand, Jean-Pierre Decool, Jean-Pierre Dupont, Jean-Pierre Grand, Lionel Tardy, Lionnel Luca, Loïc Bouvard, Marc Bernier, Marc Le Fur, Michel Lejeune, Michel Raison, Michel Voisin, Olivier Jardé, Patrice Verchère, Paul Jeanneteau, Philippe Gosselin, Stéphane Demilly & Yannick Favennec
Mesdames, Messieurs, Dans le cadre de la question prioritaire de constitutionnalité, le Conseil constitutionnel, dans une décision du 18 juin 2010, a jugé conforme à la Constitution le régime de sécurité sociale mis en place par le législateur en matière d'accidents du travail et de maladies professionnelles.
Ce régime se substitue partiellement à la responsabilité de l'employeur et réserve la possibilité d'agir contre ce dernier en cas de faute inexcusable ou intentionnelle.
Pour le Conseil, ce régime concilie le principe de responsabilité avec les exigences du préambule de la Constitution de 1946. En revanche, en cas de faute inexcusable de l'employeur, la loi a écarté certains préjudices de toute indemnisation.
Le Conseil constitutionnel a donc formulé une réserve relative à l'article L. 452-3 du code de la sécurité sociale.
Celui-ci ne peut faire obstacle à ce que les victimes puissent demander à l'employeur, devant les juridictions de la sécurité...
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette proposition de loi.