Mesdames, Messieurs, La France est généreuse.
Le fait qu'elle soit aujourd'hui le deuxième bailleur, en volume, d'aide publique au développement derrière les Etats-Unis, le prouve amplement.
Cela mérite d'autant mieux d'être souligné que les temps sont durs.
Mais « réduire nos déficits publics sur le dos des populations les plus pauvres du monde », pour reprendre la formule récente de David Cameron, serait de très mauvaise politique.
En d'autres termes, diminuer les financements, certes considérables, que notre pays consacre chaque année à l'aide publique au développement serait, aux yeux de votre Rapporteure, une faute et une erreur.
Car le monde a changé. Il continue de changer, de plus en plus vite, et ce changement nous impose, qu'on le veuille ou non, de mesurer les effets de la mondialisation sur le continent le plus pauvre, à quelques dizaines de kilomètres de l'Europe.
L'Afrique représentera demain un ensemble de plus d'un milliard et demi d'habitants.
On...
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