Mesdames, Messieurs, En s'imposant le 14 novembre 2010 dans 8 régions sur 13 et dans 73 municipalités sur 325, le parti du Premier ministre grec Georges Papandréou a remporté un très net succès électoral.
Il a notamment réussi à conserver la plus importante région du pays, celle de l'Attique, qui rassemble 30 % de la population grecque, et à s'imposer en Macédoine orientale-Thrace qui appartenait jusqu'alors à l'opposition.
Événement que l'on peut qualifier d'historique : les villes d'Athènes et de Thessalonique, bastions de la Nouvelle Démocratie depuis plus de 20 ans, basculent dans le camp de la majorité actuelle.
Le Gouvernement sort globalement renforcé de ce scrutin et peut raisonnablement tabler sur trois années pour opérer les changements nécessaires au redressement de l'économie du pays.
Il s'agit également d'un succès personnel pour le Premier ministre, dont la politique d'austérité n'est pas sanctionnée par les urnes et pour lequel le résultat...
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